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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 01 - 11 - 2004

Résumé : Boualem trouve le moyen de se débarrasser du problème que pourrait représenter son beau-père. La fête se passe bien dans l'ensemble. Son grand-père se fera du souci lorsqu'elle décide de vivre chez sa belle-famille. En fait, elle veut s'imposer dans leur vie, à sa manière...
Nabila était devenue rancunière. Elle ne s'en est pas rendue compte. Le fait de vouloir se venger en est une preuve. Elle ne leur a jamais pardonné. Ils vont tous payer...
Quoi de plus humiliant pour une belle-mère que d'avoir à servir sa belle-fille. Et pour un beau-père, très fier, de voir au village sa belle-fille entrer dans une épicerie. Ce que les femmes de la famille ne font jamais. Pour l'énerver, elle va jusqu'à lui rendre visite à la menuiserie et fait des remarques aux employés. Elle ne sort de l'endroit qu'après avoir vu son visage devenir de couleur brique.
Une fois satisfaite, elle s'en va aux Ouadhias et passe la journée au salon de coiffure. Boualem l'y rejoint après le travail. Ils vont rarement à son appartement. Nabila adore sortir en ville et dîner au restaurant. Lorsqu'ils se rendent à Tizi Ouzou ou à Béjaïa, elle insiste pour aller danser en discothèque.
Parfois, ils ne partent pas seuls, mais en compagnie de deux autres couples. Cela met de l'ambiance et donne bonne conscience à Boualem qui se laisse mener par le bout du nez. Nabila peut tout lui demander, il ne lui refusera rien.
Habitués à ce rythme de vie, ils rentreront une fois par semaine puis deux fois par mois, au village. Leurs familles, inquiètes, s'en vont aux nouvelles et demandent à ceux qui travaillent aux Ouadhias et à Tizi Ouzou s'ils ne les auraient pas vus. Certains répondent que non et d'autres leur apprendront qu'ils les ont bien vus à Tizi Ouzou. Ils étaient au bar.
Kahina et Saïd ont honte et regrettent d'être allés aux nouvelles. Comme ils s'en doutent, tout le village est au courant. Kahina s'en va voir Dahbia pour l'entretenir du comportement de sa fille. Qu'elle soit à la tête de plusieurs commerces et qu'elle ne se préoccupe de personne, ça passe mais qu'elle entraîne Boualem à fréquenter les bars, c'est plus qu'ils ne sauraient supporter.
Dahbia est toute aussi surprise. Elle est sans nouvelle de sa fille depuis plusieurs jours et elle l'a crue avec sa belle-famille. Maintenant qu'elle est rassurée et la surprise passée, elle lui donne son avis, sur le sujet.
Elle ne l'y a pas entraîné de force. S'il veut boire, c'est son problème. Nabila n'y est pour rien. Et rien ne prouve qu'elle y soit allée avec lui.
Les garçons qui travaillent là-bas affirment qu'ils y vont ensemble.
- C'est une honte, s'écrie Kahina. Mais je crois que je suis en train de parler dans le vide. Si tu l'avais éduquée, si ton mari n'était pas la plupart du temps au bar, peut-être qu'elle aurait pu être une bonne fille.
- Ma fille a toujours été le sujet favori des mauvaises langues, rétorque Dahbia. Tu ne l'as jamais aimée et voulue. Je comprends que tu sois en hargne après elle, car elle et Boualem vivent leur vie comme il leur plaît sans tenir compte de vous et des traditions.
- Ils ne sont pas en France ou ailleurs. Mais je parIe pour rien. J'espérais que tu comprendrais, mais peut-être que c'est plus fort que vous, dit Kahina. Vous avez l'habitude de voir les gens parIer de vous, en maI. Hadj Tahar est un homme bon et respectable. quant au reste de la famille, vous ne valez rien !
Dahbia lui montre la porte, se refusant de crier. Son beau-père fait la sieste et elle sait combien il se soucie pour Nabila. Elle préfère le laisser dans l'ignorance. Mais elle ne peut pas garder cette visite secrète. Lorsque Nabila daigne enfin revenir à la maison, elle la met au courant des chuchotements et de la colère de sa belle-famille.
- Pourquoi entres-tu dans les bars ? Ce ne sont pas des endroits pour une fille comme toi !
- J'y étais avec mon mari, rétorque Nabila. Je vais en discuter avec lui puis avec eux. IIs n'ont pas le droit de regard sur notre vie. Boualem n'est plus leur fiIs mais mon mari. Ce soir, j'aurais une discussion avec eux. Autant qu'ils s'y fassent car c'est pour la vie.
(À suivre)
A. K.


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