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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2004


RESUME : Nabila et Boualem sont déterminés.
Par la force de leur amour, ils vont rester ensemble envers et contre tous. Durant sept ans, ils se fréquenteront même si leurs familles enragent.
Toutefois, elles seront contraintes à accepter d'officialiser, pour éviter le déshonneur.
Toutes leurs connaissances sont surprises d'apprendre qu'ils ont fini par s'entendre et accepter de les marier. Les deux familles n'ont pas eu besoin de tierces personnes pour régIer les problèmes. Comme Nabila n'a personne sur qui compter, c'est elle qui s'entend avec Boualem. Les deux familles ne discutent pas leur choix et tout devrait se passer normalement. Même s'ils doivent s'efforcer à sourire et que les sourires ressemblent aux grimaces. Les deux jeunes amoureux ont vite fixé la date de la célébration du mariage. Une date toute proche comme s'ils craignent un retournement de situation. Car Nabila a un souci de taille : son grand-père n'a toujours pas approuvé son choix.
Hadj Tahar n'est pas pressé de la voir porter le nom de famille de Boualem. Il ne sent pas ce garçon. Il n'a aucune raison de douter de ses sentiments. Cependant, il tente encore de parIer à sa petite-fille. Un soir où elle passe la nuit à la maison pour suivre les préparatifs du mariage, il lui demande de sortir sur la terrasse. Il veut tenter de la convaincre.
- Il faut renoncer à ce projet... Ce garçon va te mener à ta perte, lui dit-il, très sérieux. Si j'insiste, c'est parce que j'ai de la peine à ton égard. Je sens que cela finira très mal pour toi.
Nabila manque de s'emporter. Elle ne comprend pas pourquoi il a ce mauvais pressentiment. Elle connaît Boualem depuis des années et il n'a aucun défaut. S'il en avait un, elle aurait eu tout le temps de le découvrir.
- Inutile d'insister grand-père, rétorque-t-elle. Tu n'auras pas le dernier mot, cette fois... Je pourrais renoncer à bien des
choses mais mon mariage avec Boualem aura lieu.
- Tu le regretteras. Tu n'as pas fait le bon choix. Renonce pendant qu'il est encore temps, rétorque le vieil homme qui regrettait de ne pas pouvoir lui expliquer l'origine de son pressentiment. Je ne le sens pas ce garçon. Il ne l'aime pas. Je
sais reconnaître les gens qui t'aiment et ceux qui te haïssent.
- Tu te trompes grand-père ! Boualem tient à moi. Pourquoi aurait-il boudé sa famille pendant des années si ce n'est parce que celle-ci refusait d'entendre parler de moi ? Pour moi, c'est une preuve de son attachement.
- Il a une idée en tête, insiste-t-il. Je ne te vois pas heureuse avec lui. Il ne fera jamais ton bonheur.
Nabila, qui ne veut surtout pas se quereller avec son aIlié de toujours, trouve un prétexte pour mettre fin à cette conversation qui ne menait nulle part.
- Tu m'excuses mais j'ai des choses à faire, lui dit-elle avant de retourner auprès de sa mère.
Cette dernière aide ses autres filles à essayer les tenues qu'elles ont achetées. Nabila lui donne un cadeau. En fait, c'est une robe décolletée qu'elle a trouvée à son goût. Quand elle demande à sa mère de l'essayer, elle est surprise de l'entendre refuser.
- Je n'ai pas besoin de l'essayer, dit-elle. Elle me plaît et il me semble qu'elle est à ma taille.
- Il te semble, reprend Nabila. Elle pourrait avoir besoin de retouches. Va l'essayer. Et ne discute pas, je veux te voir avec !
Dahbia est contrainte d'obéir et lorsqu'elle revient, elle garde les mains au niveau des épaules.
- Tourne-toi que je vois.
Nabila s'approche et voit les marques que sa mère tente de dissimuler. Son père s'en est encore pris à elle. Elle ne lui fait aucune remarque sur son état mais ne peut s'empêcher de s'inquiéter.
- Je me demande comment se passera la fête, dit-elle. Il est devenu dangereux.
Nabila ne voudrait pas qu'il lui gâche la fête. Elle pense à la manière de résoudre ce problème avant qu'il n'en devienne un.
(À suivre)
A. K.


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