Elle négocie pour des prises de participations dans des terminaux de réception de GNL aux Etats-Unis. Sonatrach tend à renforcer sa présence en Espagne et au Pérou. De façon générale, outre l'Amérique latine, la compagnie nationale cible les Etats-unis et le pourtour méditerranéen. Sonatrach est en discussions avec des compagnies internationales pour des prises de participations dans des terminaux de réception de GNL et de GPL sur le pourtour méditerranéen et les Etats-Unis. Le terminal de regazéification de Ferrol en Galice en Espagne connaîtra le début des travaux en 2003. Il s'agit d'un investissement de 350 millions de dollars. Sonatrach participe à ce projet à hauteur de 10%. Même topo. Les discussions sont en cours avec des groupes internationaux pour des prises de participations dans des centrales électriques sur le pourtour méditerranéen. Le projet plus concret en cours d'exécution est celui conclu avec le groupe espagnol Cepsa portant sur des unités de cogénération implantées en Espagne d'une capacité de 200 MW. L'unité de production de propylène implantée à Tarragone en Espagne, en partenariat avec le groupe allemand Basf, d'un coût de 200 millions de dollars, démarrera début 2003. Sonatrach est très active au Pérou. Elle a une participation de 11% dans le projet de gazoduc et d'oléoduc acheminant les hydrocarbures à partir du champ de Camisea, destiné à l'alimentation en gaz de la capitale Lima. Le gisement recèle 9 TCF de gaz, soit environ 200 milliards de m3. Comme la production sera importante par rapport aux besoins du Pérou, les discussions sont en cours pour l'implantation d'une unité de GNL de 4,5 milliards de m3/an destinée à la côte ouest américaine. Les négociations portent sur la participation de Sonatrach dans le développement du gisement de Camisea. Sonatrach a également des participations dans des blocs d'exploration au Yémen. C'est ce qui ressort de la table ronde sur les activités internationales de Sonatrach organisée hier au cours des journées scientifiques et techniques de la compagnie nationale. Ce sont les premiers pas de Sonatrach à l'international. Elle tente avec des partenaires comme Gaz de France et Cepsa d'intervenir dans le trading du gaz en Europe. Sonatrach compte saisir les opportunités que permet la libéralisation des marchés à l'échelle de la planète. Mais elle aura à faire face à de grandes difficultés, tant la concurrence est féroce. Relèvera-t-elle ce défi ? N. R. Semaine sur l'énergie Une rencontre et des interrogations • Un sentiment d'incompréhension animait nombre de participants à la semaine sur l'énergie organisée du 14 au 18 décembre à Alger. Pourquoi déléguer à CWC de Londres l'organisation de la semaine sur l'énergie alors que les Divisions de Sonatrach ont su tour à tour organiser avec succès les journées scientifiques et techniques de la compagnie au cours de ces dernières années (tous les deux ans). Pourquoi bousculer une tradition qui voulait que les JST soient organisées en avril et non en décembre ? Pourquoi les participants ne sont seulement que des compagnies qui sont présentes en Algérie.
N. R.
ERRATUM Une erreur s'est glissée dans l'article paru sur Sonatrach, il fallait lire : Les nouvelles réserves découvertes en 1971 et 2001 sont de 26 milliards de barils équivalent pétrole et non pas tonnes équivalent pétrole. Les réserves récupérables sont aujourd'hui de 40 milliards de barils équivalent pétrole et non 40 milliards de tonnes équivalent pétrole. Ce qui représente un chiffre énorme.