Quelque 200 migrants nigériens, entre adultes et enfants, ont été regroupés, avant-hier, par la police de la brigade antiémeute de Béjaïa. Ces migrants, dont la majorité ne dispose pas de passeport selon une source sécuritaire, ont été regroupés par la police à l'Edimco et au complexe des corps gras La Belle où ils ont été installés dans des tentes de fortune depuis leur arrivée dans la ville de Béjaïa. "L'opération de la police a été lancée en début de soirée d'avant-hier contre ces migrants pour les acheminer dans un camp de toile familial de la commune de Béjaïa, sis à Saket. Ils seront transférés après, selon la même source, dans des camps pour migrants installés dans le sud du pays." Il y a lieu de signaler que le site provisoire de Saket a été choisi lors de la réunion, il y a quelques semaines, regroupant les services de sécurité de la wilaya, le wali et le maire de Béjaïa. Il y a lieu de rappeler que le 27 octobre dernier, la société civile de la wilaya de Béjaïa, à sa tête la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh-aile Me Zehouane), a organisé un rassemblement devant le siège de la wilaya pour interpeller les pouvoirs publics sur la prise en charge de ces migrants.