Cette rencontre scientifique, qui aura lieu à l'université de Batna, réunira une vingtaine de communicants venants des universités algériennes et de l'étranger. Elle a pour objectif de susciter une réflexion sur les différentes thématiques de la traduction liées à la langue et au domaine amazighs. A quelques jours du lancement du premier colloque international consacré à la traduction et à l'adaptation en tamazight, le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, s'était déplacé à Batna pour s'enquérir du déroulement des préparatifs du colloque international de trois jours (à compter d'aujourd'hui et jusqu'au 10 novembre), premier du genre, que va accueillir l'université de Batna. Le premier responsable du HCA a tenu à mettre en exergue, lors d'aune rencontre avec la presse, les nouvelles démarches, approches, voire stratégie du HCA qui consiste à s'ouvrir à toutes les propositions de ses partenaires, en particulier l'université, une institution où tamazight retrouve enfin sa place légitime et normale. M. Assad a également fait son mea-culpa courageusement, quant à l'absence du HCA dans ces certaines régions du pays, et a promis un redéploiement, aussi bien dans les Aurès qu'à travers tout le territoire national. Si lors de cette rencontre, l'organisation et les différents thèmes abordés lors du colloque international consacré à la traduction et l'adaptation en langue amazighe se sont taillé la part du lion, d'autres sujets et aussi questions ont été abordés. L'intervenant avait rappelé que cette rencontre scientifique, qui réunira une vingtaine de communicants venant des universités algériennes et de l'étranger, a pour objectif de susciter une réflexion sur les différentes thématiques de la traduction liées à la langue et au domaines amazighs : le rôle de la traduction, les aspects techniques et pratiques de la traduction et de l'adaptation, l'expérience de la traduction en tamazight, des exemples de textes d'importance littéraire et sociologique traduits de ou vers tamazight, la traduction en tamazight et les nouvelles technologie... M. Assad a rappelé aussi les ambition de son institution à vouloir prendre en charge tamazight dans sa diversité en tant que langue, culture et civilisation. D'autres sujets inévitables et incontournables ont été soulevés et invoqués. Se prêtant fort bien au jeu des questions/réponses, Si El-Hachemi Assad avait répondu et sans détour, expliquant qu'il est temps que le HCA "assume aussi bien ses réussites et ses échecs, car il n'est pas possible d'avancer qu'en profitant des erreurs du passé". Les entraves que rencontre l'enseignement de tamazight dans les Aurès, dues en grande partie au caractère facultatif et optionnel de l'enseignement de cette manière, dont le coefficient et insignifiant en tant que matière non obligatoire, l'alphabétisation en tamazight, le choix du caractère pour l'écriture de la langue de Massinissa, la réhabilitation de l'environnement, plus particulièrement la correction de la toponymie aussi bien dans les Aurès que dans d'autres régions du pays, l'institutionnalisation de la fête de Yennar... sont autant de thèmes qui ont été abordés. R. H.