Les équipes des services de pédopsychiatrie d'Alger, de Constantine et de Blida sont mobilisées depuis six mois pour dénoncer un fait grave qui compromet l'avenir de leur spécialité. Lors de l'opération du choix de postes de chef de service hospitalo-universitaire du 25 juin 2014, un maître de conférences A, qui n'a jamais travaillé dans un service de pédopsychiatrie, a fait le choix d'un service de pédopsychiatrie à Alger alors que celui-ci fonctionne depuis plus de vingt ans avec un responsable. Ce maître de conférences A, a fait toute sa formation et sa carrière en psychiatrie adulte et en psychiatrie médico-légale. Il n'a jamais pratiqué en pédopsychiatrie et toute tentative de prouver le contraire relèverait du faux et de l'usage de faux. Il est à souligner que 13 services de psychiatrie adulte ne trouvent pas preneurs. Le jury a, par ailleurs, omis de préciser qu'un professeur de psychiatrie adulte peut concourir pour un service d'enfants, à condition qu'il ait une pratique certaine dans cette spécialité. Incompréhensible décision que de confier à un enseignant n'ayant jamais exercé dans une spécialité la responsabilité d'un service, alors que 13 services, qui correspondent à son profil de formation, restent sans titulaire.