Suite aux accusations portées par des confrères à mon encontre par des déclarations mensongères parues dans Liberté en date du 27 novembre 2014, et aux sit-in organisés à l'EHS de Chéraga, service de pédopsychiatrie, je viens par la présente réponse apporter des éclaircissements concernant ma nomination à la chefferie de service de l'Etablissement hospitalier spécialisé Mahfoud-Boucebci, Chéraga, service de pédopsychiatrie. Des articles que je juge diffamatoires contre ma personne, le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, le ministère de l'Enseignement supérieur ainsi que le président du Syndicat national des professeurs en médecine. Dans cette affaire qu'on a voulu médiatiser abusivement et étaler à la Une des journaux afin de nuire et de porter préjudice à ma personne et à ma crédibilité afin d'empêcher ma nomination au poste de chef de service en pédopsychiatrie de Chéraga qui a été validé par un diplôme de DEMS psychiatrie et la thèse DESM et par un concours de recrutement pour la nomination de chefferie de service au même titre que les huit autres candidats déjà en poste depuis le 1er septembre 2014, il convient de préciser, s'il en fallait, que ce choix est intervenu suite à l'organisation d'un concours ayant fait l'objet d'une large décision et d'une information convenable, tant des postes mis au concours que des conditions d'accès et que mon choix pour ce service de pédopsychiatrie EHS Chéraga s'est déroulé en séance plénière, et ce, en date du 25 juin 2014 et en présence des représentants du ministère de la Santé et du Syndicat national des professeurs en médecine. Cette plénière a été présidée par le directeur des ressources humaines au Mesrs qui a validé notre choix. Je suis un jeune professeur agrégé en psychiatrie, j'ai assumé des fonctions médicales et pédagogiques depuis de longues années à la faculté de médecine de Blida et de Béjaïa ainsi que l'intérim de la chefferie de service à Béjaïa. La question qu'on se pose : comment les contestataires argumentent leur refus de ma nomination alors qu'eux-mêmes ne sont pas habilités à parler au nom de la pédopsychiatrie ? Ces mêmes personnes se sont autoproclamées professionnels et défenseurs de cette spécialité alors qu'elles sont titulaires, elles-mêmes, des mêmes diplômes que les miens délivrés par la même tutelle. Pour la pédopsychiatrie, même si l'arrêté du 18 juin 2013 la consacre comme spécialité universitaire, tous les praticiens exerçant à l'heure actuelle dans les services de pédopsychiatrie ont eu le même cursus universitaire que leurs collègues psychiatres d'adultes (même si, entre-temps, ils ont reçu des formations complémentaires à l'étranger). Je ne réfute ni l'effort ni la bonne volonté que mes confrères ont dû déployer pour faire du service de Chéraga un espace thérapeutique en pédopsychiatrie, mais nul n'a le droit au monopole ni d'interdire l'accès à ce poste validé et légitimé par un concours national. Je vous informe que ce service de pédopsychiatrie est un service de santé publique qui a été agréé récemment comme service hospitalo-universitaire par l'arrêté interministériel en date du 25 juillet 2013. Par conséquent, le poste de chef de service était disponible donc ouvert au concours. Actuellement, il est géré par intérim par une maître assistante qui elle-même est affectée en psychiatrie. Permettez-moi de souligner les contradictions des auteurs des contributions publiées dans la presse nationale qui montrent l'incohérence, voire l'absurdité de leurs argumentaires. Première contradiction Concernant un des signataires de ces publications diffamatoires qui est actuellement chef de service en pédopsychiatre et aussi élu comme président du Comité pédagogique régional de psychiatrie adulte de la région Est, selon le PV de réunion en date du 14 juin 2014. Comment un pédopsychiatre est aussi psychiatre adulte à ses heures perdues si ce n'est une preuve concrète de la manipulation et de la mauvaise foi des contestataires. (Ils font appel et se servent de la psychiatrie adulte quand cela les arrange et s'en débarrassent de la même manière). Deuxième contradiction Selon un document officiel du programme d'enseignement destiné aux résidents de pédopsychiatrie (en date de juin 2013 Mesrs). Ce document constitue la liste des enseignants nationaux, dont les noms des contestataires y figurent. Cette liste est constituée de huit professeurs en psychiatrie adulte et qui encadrent et forment des résidents en pédopsychiatrie sachant qu'eux-mêmes n'ont pas de diplômes spécifiques en pédopsychiatrie. Comment et pourquoi ces éminents professeurs m'exigent un tel diplôme inexistant car ce dernier a été créé récemment par l'arrêté ministériel de l'enseignement supérieur n°444 en date du 18 juin 2013 et parlent au nom de la pédopsychiatrie alors qu'eux-mêmes ne sont pas titulaires de ces diplômes. Troisième contradiction Historiquement, tous nos aînés pédopsychiatres ont eu une formation polyvalente universitaire psychiatrie adulte et pédopsychiatrie alternativement et exercent dans les deux spécialités comme c'est le cas des contestataires qui prétendent défendre la pédopsychiatrie ainsi que les enfants et les familles des malades en manipulant et en tenant des propos anti-déontologiques dévalorisant ma personne et mes compétences et surtout remettant en cause les décisions prises par notre tutelle dans le seul but de garder une main mise sur un service public. Pourquoi ? Je condamne ces comportements sectaires qui font de la désinformation et de la diffamation sans aucune preuve confirmant leurs allégations dans le seul but de protéger des intérêts personnels obscurs au détriment de notre réputation professionnelle et déontologique et celle de notre tutelle et notre syndicat qui ont toujours œuvré à la défense des acquis et des droits des patients et de la corporation. J'appelle au sens d'équité, de transparence et d'égalité de notre tutelle pour me rétablir dans mes droits légitimement acquis selon les voies du respect, du mérite et de la compétence. M. T. Chef de service de psychiatrie, vice-doyen de la faculté de médecine de Béjaïa