La ministre des Affaires étrangères suédoise, Mme Laila Freivalds, a affirmé le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, soulignant que l'abstention de la Suède lors du vote sur la question dans la commission de décolonisation en octobre dernier “ne doit pas être compris comme étant un changement de position politique de la question du Sahara occidental”, a-t-on appris de source proche de la représentation sahraouie en Suède. Dans sa réponse au siège du Parlement suédois, une question de la parlementaire, Alice ström, la ministre des Affaires étrangères suédoise, a affirmé la stabilité du soutien de son pays “au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui”, consacré par la légalité internationale et par le Conseil de sécurité dans ses résolutions pertinentes, notamment la 1 495 (2003) et la 1 570 (2004). La Suède, a-t-elle ajouté, soutient aussi “les efforts déployés par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, visant à résoudre ce problème dans le cadre de la légalité internationale”, a indiqué la même source, à travers l'application du plan de paix pour l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. L'abstention de la Suède pendant le vote sur la question sahraouie dans la commission onusienne de décolonisation en octobre dernier “ne doit pas être interprétée comme étant un changement de position politique de la question du Sahara occidental”, a signalé Mme Freivalds, soulignant que “la Suède maintiendra son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et agira à partir de cette position quand la question sera traitée une fois de plus lors de l'Assemblée générale”, de l'ONU. SPS