Entamée mercredi matin, la grève initiée par le collectif des travailleurs, tous corps confondus, se poursuivait hier au FEA, foyer de l'enfance assistée d'Héliopolis, à quelques encablures de Guelma. Ces derniers sont montés au créneau pour décrier et dénoncer le comportement irresponsable de la directrice intérimaire de cet établissement relevant de la DAS, direction de l'action sociale, qui abrite une soixantaine de pensionnaires. L'un des protestataires arborant une banderole est catégorique: "Cette directrice installée provisoirement en août 2013, nous mène la vie dure en se comportant en véritable despote ! Elle refuse le dialogue et privilégie les sanctions arbitraires ! Nous endurons un climat malsain qui pénalise notre cadre de vie et celui des enfants. Nous exigeons son départ immédiat, faute de quoi nous camperons sur notre position!". Nous nous sommes rapprochés du directeur de l'action sociale pour nous enquérir des tenants et aboutissants de cet arrêt de travail. M. Lyès Kotbi nous déclare : "C'est un problème relationnel qui a incité 26 travailleurs sur les 59 à déclencher cette grève, car ils n'admettent pas que leur collègue soit promue directrice intérimaire. Dès le premier jour, je m'étais déplacé au FEA d'Héliopolis pour discuter avec les grévistes et tenter de dénouer cette crise orchestrée par 4 employés qui refusent l'autorité de cette gestionnaire qui agit sainement et dans l'intérêt des pensionnaires. Un inspecteur délégué par le ministère de tutelle a réuni les protestataires, et il a été convenu de la reprise de travail avec la mise en place d'une feuille de route s'étalant sur une vingtaine de jours. Après notre départ, les protestataires n'ont pas respecté leurs engagements et ont repris leur mouvement de contestation. Je tiens à préciser que les enfants ne sont pas pénalisés, car leur prise en charge est assurée dans tous les domaines". H.B.