Plan ORSEC à Guelma: Manœuvres régionales des sapeurs-pompiers Le plan Orsec a été déclenché hier vers 4h, dans la wilaya de Guelma, avec le concours des wilayas de Constantine, Annaba et El-Tarf, qui ont rallié deux heures auparavant la station de Aïn Sefra, sur les monts de la Maouna, à plus de 1000 m d'altitude. Cette opération décidée par la direction générale de la Protection civile est un exercice visant à améliorer et coordonner les efforts et les actions des 240 sapeurs-pompiers (60 par wilaya). L'expérience des catastrophes naturelles survenues à Boumerdès et Bab El-Oued, où les wilayas sinistrées devaient héberger et restaurer des milliers de secouristes venus des différentes régions du territoire national, a incité les décideurs à prendre des dispositions idoines. Dans ce contexte, le document précise que ces groupes d'intervention possèdent une autonomie de 8 jours, puisqu'ils disposent d'un espace pour installer leur campement, leurs dortoir, cuisine et réfectoire. Ils assurent leur propre prise en charge afin de ne pas être un fardeau pour la wilaya d'accueil frappée par une calamité naturelle. Chaque wilaya dépêche 60 éléments, médecins, officiers, sous-officiers et agents, qui possèdent un matériel d'intervention spécifique, d'engins appropriés afin d'être performants, de vivres, de carburant, d'eau potable. Durant plusieurs jours, ces secouristes simuleront leur implication dans un supposé sinistre dans cette base montagneuse, distante d'une vingtaine de kilomètres de Guelma. Hamid BAALI Sétif: Couverture sanitaire insuffisante à Serdj-El Ghoul La localité de Serdj-El Ghoul au nord-est de Sétif accuse un manque flagrant en matière de structures de santé publique. En effet, la salle de soins existante semble dépassée pour assurer une prise en charge de la population. Outre l'exiguïté des lieux, la structure est dans un état lamentable et souffre du manque flagrant en matière de matériel et de personnel. "Pour le moment, la salle ne dispose que d'un seul médecin généraliste et d'infirmiers. Elle n'ouvre ses portes que les matinées", nous dira Mohamed, un habitant de la localité. Faute d'infirmières, pour une simple injection, les femmes sont obligées de se déplacer aux centres de santé des communes limitrophes, dont celui de Babor. La nuit, en cas d'urgence, les malades sont également contraints de chercher des transporteurs clandestins pour se rendre à la polyclinique de Babor ou à l'EHP de Aïn El-Kébira. "Pour évacuer les parturientes vers l'hôpital de Aïn El-Kébira, les parents endurent moult difficultés", ajoutera notre interlocuteur. Les habitants de cette localité interpellent les responsables de ce secteur pour doter cette commune déshéritée d'une structure de santé digne de son nom afin de mettre un terme à leur calvaire. A. LOUCIF Oum El-Bouaghi : Découverte d'un cadavre Le cadavre d'un handicapé mental a été retrouvé, hier, à proximité de la forêt Hamlaouia (rue Farès-Hanafi), à Aïn Beida, avons-nous appris de sources concordantes de la Protection civile. Les éléments de l'unité secondaire de la Protection civile ont transféré le corps de la victime vers la morgue de l'Etablissement public hospitalier de la ville pour les besoins de l'autopsie. Une enquête a également été ouverte pour découvrir les circonstances du décès. K. MESSAD