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Crise malienne : faut-il blanchir Iyad Ag Ghali ?
Le Mali a demandé l'aide de l'Onu pour instaurer son autorité dans le nord
Publié dans Liberté le 25 - 06 - 2015

Entend-on faire jouer à Iyad Ag Ghali le rôle d'intermédiaire pour la libération du Sud-Africain Stephen Malcolm MacGown et du Suédois Johan Gustafson, enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en 2011 à Tombouctou ?
Le chef du mouvement terroriste islamiste Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, revient régulièrement au centre des débats autour de la résolution de la crise politique et sécuritaire dans le Nord-Mali. Proche-parent des Ag Intalla, du Haut-Conseil pour l'unité de l'Azawad (Hcua), un des membres de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), Iyad Ag Ghali est perçu par une partie de la population malienne du nord du pays comme la clé pour réinstaurer la paix dans la région de Kidal, fortement dominée par la tribu targuie des Ifoghas, d'où il est lui-même issu. Après avoir combattu l'armée malienne, à la tête d'Ansar Eddine, aux côtés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, membre de la CMA), au début de la rébellion targuie en 2012, ce chef terroriste a fini par afficher sa véritable ambition d'instaurer la loi islamique, la chari'a. Quelques mois plus tard, le département d'Etat des Etats-Unis le classe officiellement comme terroriste et met sa tête à prix pour 5 millions de dollars. Mais cela ne l'a pas empêché de jouer un rôle déterminant dans les négociations qui ont abouti à la libération de quatre otages français, enlevés dans la région d'Arlit en 2010. Le chef d'Ansar Eddine aurait servi d'intermédiaire entre les autorités françaises et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour libérer ces otages.
Il se serait servi de son influence pour convaincre son cousin Abdelkrim le Targui, chef d'une phalange d'Aqmi, pour une issue heureuse de cette prise d'otage. Aujourd'hui, le nom d'Ag Ghali refait surface, encore une fois, dans ce qui est appelé la crise malienne. Alors que le processus de dialogue inclusif intermalien est entré dans sa phase de mise en œuvre, de nombreux observateurs et médias se demandent si les autorités maliennes iraient jusqu'à blanchir le chef d'Ansar Eddine des crimes terroristes dont il se serait rendu coupable depuis 2012. Les blocages qu'a connus le processus de discussion, dans le cadre du dialogue intermalien d'Alger, seraient dus, en partie, à la question d'une éventuelle amnistie que le HCUA voulait obtenir en contrepartie de la signature, par la CMA, de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali. Les responsables du HCUA n'ont jamais confirmé cette information, estimant qu'il était du ressort des autorités maliennes de décider du sort à réserver à Iyad Ag Ghali, dont l'influence à Kidal n'est pas à démontrer, insiste la presse malienne.
Mardi, le Mali a demandé à l'ONU de l'aider à restaurer son autorité dans le nord du pays pour la réussite de la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation que la CMA a fini par signer le 20 juin 2015 à Bamako. Les autorités maliennes et la médiation internationales seront-elles tentées de jouer la carte Iyad Ag Ghali pour accélérer le processus du retour à la paix dans ce pays ? Cela dépendrait aussi et surtout de la France, dans la perspective de la négociation pour la libération des deux otages sud-africain et suédois, dont de nouvelles images ont été diffusées au début de cette semaine, via Médias Sahara, un journal en ligne mauritanien. Car, par la présence de ses troupes dans le Nord-Mali, dans le cadre de son opération Barkhane, la France est en première ligne dans le combat pour le retour de la stabilité dans le Mali.
L. M.


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