Ce créneau est porteur, car il est temps que les hommes d'affaires se penchent sur le volet tourisme qui est prometteur, car celui de l'agroalimentaire est saturé ! La wilaya de Guelma possède d'indéniables potentialités touristiques qui gagneraient à être mises en valeur et médiatisées, car des sites merveilleux sont inexploités pour des raisons inexpliquées. La région se particularise par la richesse des eaux thermales des stations de Hammam Debagh (ex-Meskhoutine), Hammam Ouled Ali, Belhachani, Hammam n'Baïls, l'ancienne ville romaine de Thibilis (commune de Sellaoua Announa), les dolmens de Roknia, Bir Bordj Benosmane, la piscine romaine de Hammam Bradaâ (commune d'Héliopolis), le théâtre romain intra-muros de 4500 places du chef-lieu de wilaya, la réserve protégée de djebel Béni Salah et notamment les forêts luxuriantes des monts de La Mahouna, Debagh, Haouara et Mermoura. Durant la période coloniale, les Français se rendaient, chaque été, à Aïn Sefra, une station nichée à plus de 1400 m d'altitude sur les monts de la Mahouna, à une vingtaine de kilomètres de Guelma. Ce site est paradisiaque, il est prisé par les visiteurs avides de fraîcheur, d'air pur, d'eau de source, de forêts de différentes essences qui incitent au repos, au farniente. Il abrite les relais des communications des P et T et de la télévision, ce qui nécessite la présence permanente de techniciens. Les colons avaient construit des chalets et un centre de vacances qui sont actuellement dans un état d'abandon. Les pouvoirs publics avaient accordé une enveloppe financière faramineuse qui a contribué à rénover totalement le réseau routier sur une vingtaine de kilomètres. Une importante entreprise privée des travaux routiers qui avait décroché le marché a mis en place d'importants moyens humains et matériels et a finalisé ce projet en dépit des contraintes du relief montagneux. à présent, les véhicules ont l'opportunité de rallier aisément ce site privilégié en été où la ville de Guelma, encaissée dans une cuvette à 240 m d'altitude, devient une véritable fournaise où l'air est pratiquement irrespirable. Les Guelmis affluent à Aïn Sefra où il faut se couvrir en plein mois d'août pour se prémunir du froid ! Les familles se rendent dès le printemps aux monts de la Mahouna pour piqueniquer sous des pins, sapins et hêtres, loin du vacarme de la ville. Elles y passent de délicieuses heures de détente et leurs enfants ont la possibilité de gambader, de se défouler et de s'adonner en toute sécurité à leurs jeux favoris. Les autorités locales sont déterminées à encourager la venue des investisseurs qui pourront réaliser un parc d'attractions, des aires de jeux, des hôtels, motels et auberges, des restaurants, cafétérias, centres de vacances familiaux ou pour enfants, centres de repos, des centres commerciaux et structures d'accompagnement. Ce créneau est porteur, car il est temps que les hommes d'affaires se penchent sur le volet tourisme qui est prometteur puisque celui de l'agroalimentaire est saturé ! Les responsables locaux, particulièrement ceux de la direction de la jeunesse et sports et de la direction de l'action sociale, sont invités à privilégier les sorties des enfants en direction de la montagne, car le fameux plan vert est prisé sous d'autres cieux, sachant que les bienfaits de la nature sont inestimables. H. B.