La journée d'étude, organisée par la Chambre de l'artisanat et des métiers de Médéa, en marge du Salon de la céramique et du verre qui se tient du 29 septembre au 4 octobre sur le thème relatif à la fabrication de l'argile, a surtout mis l'accent sur le potentiel que le pays recèle et les gisements qui existent à travers le territoire. Consacrée au thème de la fabrication de l'argile blanche et de l'argile réfractaire, la journée d'étude a permis de faire connaître aux artisans venus nombreux de plusieurs wilayas, la disponibilité de l'argile blanche et rouge fabriquée localement et répondant aux caractéristiques et aux normes exigées. Dans cette optique, l'action de soutien et d'accompagnement de la tutelle pour le développement de l'artisanat et notamment la céramique a fait l'objet de l'organisation de 2 sessions de formation qui se sont déroulées à Tizi Ouzou et à Biskra. "Les thématiques retenues pour ces sessions ont été axées autour de la technologie de fabrication des argiles, les techniques de dosage des ingrédients entrant dans la composition des argiles en tenant compte de leur plasticité, leur dilatation, leur résistance aux chocs thermiques, à l'absence d'impuretés, etc." Le visiteur, qui prend le temps de faire le tour des 43 stands de la salle omnisports, ne se lassera pas d'admirer le travail des artistes céramistes, des potiers et des souffleurs de verre exposant leurs riches produits inspirés du style arabo-mauresque, calligraphie arabe, tableaux berbères, paysages, etc. En effet, de petits blocs d'argile-faïence noire lisse importée de France et d'Espagne, exposés sous forme de pâte, côtoient les pâtes d'argile fabriquées localement, aussi bien emballées et à l'apparence attrayante, pouvant faire concurrence aux autres. Le stand du verre soufflé où de petits objets joliment façonnés tels que des vases-bougeoirs, des pendentifs, des sirènes, des hippocampes, des dauphins, des oiseaux du paradis, des bibelots, ont été aussi l'autre curiosité du salon. Fabriqués par un artisan venu de Zemmouri (Boumerdès), en l'occurrence monsieur Kheïrredine Hamid, les objets exposés qui sont des produits d'un travail fait main, représentent un savoir-faire particulier utilisant le brûleur à table, une sorte de chalumeau. M. E.