Dans une déclaration parvenue hier à la rédaction, le collectif des étudiants du MDS dénonce la violation des franchises universitaires par les forces de police, ainsi que “le caractère arbitraire” des interpellations. Pour le collectif, cette atteinte visait l'arrestation d'étudiants qui protestaient contre “l'incarcération injuste” de l'un de leurs camarades. Il dénonce la violation aux “droits les plus élémentaires” et exprime sa solidarité avec les étudiants mobilisés. Il exige la libération “immédiate et inconditionnelle” des étudiants arrêtés et leur camarade “maintenu en prison depuis des semaines”. Le collectif national des jeunes socialistes rappelle, de son côté, que l'usage de la brutalité “prouve que les autorités privilégient la violence”. L'organisation du FFS pense que l'université est devenue “la cible des autorités qui tentent de la normaliser et l'asservir par la persécution et la violence”. Elle dénonce les attitudes “tyranniques des services de sécurité” et les “multiples” violations des enceintes universitaires. Elle demande la libération de tous les étudiants détenus et appelle l'ensemble des étudiants à se solidariser avec ceux de l'université d'Alger. Quant à l'association Nedjma de l'université des sciences sociales de Bouzaréah, elle s'élève contre les atteintes aux libertés démocratiques. Selon elle, il existe d'autres formes “plus civilisées” pour régler les conflits sociaux, dans “un institut qui enseigne l'art de communiquer”. À son tour d'exiger la libération des étudiants arrêtés et d'appeler à une plus grande mobilisation de la communauté universitaire. H. A.