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L'impossible zone d'exclusion aérienne en Syrie
Sur fond de contestations occidentale et turque des frappes russes
Publié dans Liberté le 07 - 10 - 2015

Voulue par des pays européens et la Turquie, la zone d'exclusion aérienne en Syrie semble impossible à constituer en raison du nombre important de pays opérant dans le ciel syrien et d'autant plus que la Russie la rejette catégoriquement. En plus des Etats-Unis, de la France, de la Turquie, de la Russie, d'Israël, de l'armée syrienne et d'éventuellement la Grande-Bretagne, qui se prépare à lancer des frappes, l'option de la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne paraît impossible à réaliser en Syrie. C'est à un véritable encombrement dans le ciel de ce pays auquel on assiste.
D'ailleurs pour éviter que des incidents ne se produisent entre l'aviation russe et israélienne que Moscou et Tel-Aviv tiennent des discussions sur le sujet. Dans cette situation inextricable, le président turc Recep Tayyip Erdogan, a discuté lors de sa visite à Bruxelles avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, de la zone de sécurité qu'il veut constituer le long de sa frontière avec la Syrie, ainsi que de celle d'exclusion aérienne. Moscou y a opposé déjà un niet catégorique.
Devant ce refus russe, la Turquie et l'Otan ont haussé le ton contre la Russie, mettant en garde contre la violation de l'espace aérien turc par les avions russes opérant en Syrie et la sommant de cesser les raids visant selon elles les civils. La Turquie a annoncé que des F-16 turcs avaient intercepté samedi un chasseur russe, le forçant à faire demi-tour, et que deux chasseurs turcs avaient été "harcelés" dimanche pendant une mission de patrouille par un Mig-29 non-identifié. Le ministère russe de la Défense a expliqué que le chasseur russe était entré dans l'espace aérien turc en raison de "mauvaises conditions météorologiques" et nié tout lien avec le "harcèlement des avions turcs", affirmant que des Mig-29 n'étaient pas exploités par la base aérienne russe en Syrie.
Pour rappel, Ankara et Moscou ont des points de vue diamétralement opposés sur la guerre en Syrie. Si Ankara veut le départ du président Bachar al-Assad, Moscou appuie son régime et exècre les rebelles, surtout Daech et les djihadistes du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Pendant ce temps, les 28 pays de l'Alliance atlantique (OTAN), réunis en urgence à Bruxelles, dont la Turquie, ont jugé dans une déclaration commune les incursions aériennes russes "extrêmement dangereuses", dénonçant "un comportement irresponsable". Quant à l'ONU, elle estime que la présence dans le ciel syrien d'avions militaires de différents pays "crée une situation pleine de dangers et très délicate".
M. T.


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