Les services de la Gendarmerie nationale ont déclenché le plan Alerte kidnapping pour retrouver Amine Yarichène, porté disparu depuis mercredi dernier devant son domicile parental à la cité du 11-Décembre de Dély-Ibrahim, sur les hauteurs d'Alger. Ce plan, par ailleurs, prolongé à tous les services de sécurité concernés appelés à déployer tous les moyens humains et matériels pour intensifier les investigations, comprend les sections de recherches, les brigades cynophiles, ainsi que tous les moyens scientifiques pour tenter de retrouver Amine sain et sauf. Hier matin, la famille de cet élève, âgé de 7 ans, était encore sans nouvelles. Amine n'est pas encore retrouvé par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale de Chéraga à qui les investigations sont confiées. Au domicile familial du petit Amine, sis à la cité du 11-Décembre de Dély-Ibrahim, sur les hauteurs d'Alger, la consternation est totale. Au quatrième jour de cet énième drame, colère, détermination et espoir de retrouver Amine vivant se lisaient sur les visages des parents, frères et cousins. L'alerte étant donnée à l'échelle du Grand-Alger, "les enquêteurs de la Gendarmerie nationale n'écartent aucune piste pour tenter de retrouver cet élève", a révélé une source de la GN contactée par Liberté. Amine avait quitté son domicile, selon les témoignages recueillis par nos soins, vers 7h45, alors qu'il se dirigeait vers son école. Peu de temps après, son cartable avait été retrouvé à une dizaine de mètres de son domicile parental. "On ne sait rien pour le moment. On a ratissé tous les lieux attenant au domicile et à ce quartier résidentiel et tranquille. En vain. On espère retrouver Amine sain et sauf", nous dira-t-on sur place. Abattu, sans voix, son père Mohamed n'en pouvait plus. Il espère retrouver son fils. Sans plus. Sa famille a même mis un numéro de téléphone (05 60 00 50 11) pour tout renseignement utile. Aussi, les numéros verts de la Gendarmerie nationale (10 55) et de la Sûreté nationale (15 48) sont sur le qui-vive pour glaner le maximum de renseignements pouvant aider les enquêteurs à avancer dans leurs investigations. À noter que cet énième kidnapping intervient au moment où les autorités sécuritaires du pays tentent de rassurer l'opinion publique sur les dispositifs mis en place pour sécuriser les itinéraires et les alentours des établissements scolaires. Une chose est sûre, la psychose a gagné les esprits dans le Grand-Alger, où toutes les âmes bienfaitrices prient pour qu'Amine retrouve les siens. F. B.