Youcef Belaïli contrôlé positif par la commission médicale de la CAF le 6 août lors du match de la LDC opposant son club au MCEE, où il s'est avéré qu'il a consommé de la drogue, a été suspendu sur le coup par la CAF pour une durée de quatre années fermes, conformément au règlement antidopage en vigueur, la Fédération algérienne de football, à son tour lui a infligé une sanction de la même durée toujours en se conformant aux règlements en vigueur. Au début de cette semaine, la commission de discipline de la CAF s'est réunie et a justement examiné le dossier relatif au cas de Youcef Belaïli, après délibération, elle a prononcé une sanction de quatre années ferme. Ce qui fait que l'enfant de M'dina Jedida est suspendu officiellement de toutes compétitions nationales et internationales pour une durée de 4 ans, car les deux sanctions prises par les deux instances CAF et FAF ne sont pas cumulables, une source très au fait de ce dossier a révélé hier à Liberté que "conformément au code mondial antidopage, la CD de la CAF a pris la décision de suspendre le joueur de l'USMA, Youcef Belaïli pour une durée de 4 ans qui s'étendra dans le temps sur la même durée de la sanction prise par la FAF, les deux sanctions sont donc superposées et non cumulables, il y a eu mauvais interprétation de sanction, c'est pour ça que le joueur de l'USMA est suspendu officiellement pour une durée de 4 ans ferme de toutes compétitions". Par ailleurs, compte tenu de la décision prise en première instance par la commission de discipline de la CAF, la FIFA devra en outre traiter cette affaire, car toutes les décisions disciplinaires lui sont soumises, notamment le cas de l'antidopage. "La FIFA va procéder à l'étude de cette sanction au niveau de la commission de discipline habilitée à cet effet, elle peut, toutefois, augmenter la sanction comme elle peut la maintenir à 4 ans conformément à la sanction prise en première instance au niveau de la CAF, cela dépendra des membres de cette commission de la FIFA", explique encore notre source. L'Agence mondiale de l'antidopage, organe suprême de lutte antidopage, ne tolère aucune complaisance à l'égard des joueurs et autres athlètes reconnus dopants, tous les tests qui s'avèrent positifs effectués dans les laboratoires agréés à cet effet, sont minutieusement décortiqués, l'AMA dont une copie lui sera transmise par les instances sportives internationales, suivra au pas l'athlète qui s'est dopé. Belaïli ne pourrait reprendre la compétition qu'en 2019, si bien sûr la commission de discipline de la FIFA ne revoit pas en hausse sa sanction. R .A.