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Une fille pas comme les autres
25e partie
Publié dans Liberté le 14 - 11 - 2015

Résumé : Ferroudja demande à Lyès de la déposer devant un immeuble. Il s'exécute, mais tente de la retenir ou de lui soutirer ses coordonnées. Têtue, elle lui balance qu'elle n'était pas la fille qu'il croyait. Elle n'était une moins que rien.
Lyès se gare à côté de l'immeuble indiqué. Ferroudja allait descendre, lorsqu'il la retient par le bras.
-Cette fois-ci, je ne te laisserai pas partir comme ça Ferroudja. J'aimerais te revoir très bientôt. Laisse-moi donc tes coordonnées.
Ferroudja ne savait plus à quel saint se vouer. L'homme lui plaisait. Elle avait eu une chance inouïe de rencontrer pour la seconde fois un jeune de l'envergure de Lyès. Qui aurait cru qu'elle allait le retrouver après tant d'années ? Même dans ses rêves, elle ne le voyait plus. Mais une mendiante comme elle ne devrait pas se bercer d'illusions. Elle se ravise donc et répond d'une voix posée :
-Je n'ai pas de téléphone ni d'adresse précise, Lyès. Je ne suis pas ce que tu crois. Je suis une paysanne venue chercher du travail dans cette grande ville, il y a quelques années. Je suis employée dans un salon de coiffure, et je dois rejoindre rapidement mon poste, sinon la patronne me mettra à la porte.
-Quel salon de coiffure ?
Lyès n'eut pas de réponse à sa question. Ferroudja était déjà descendue et avait claqué la portière derrière elle avant de s'engouffrer dans l'immeuble. Le jeune homme donne quelques coups de klaxon pour la rappeler. En vain. Elle avait déjà disparu.
Après le départ du jeune homme, Ferroudja ressort de l'immeuble et se met à marcher d'un pas rapide. Des larmes inondaient son visage. Elle avait accepté son destin avec abnégation sa vie durant, mais cette fois-ci son cœur se révoltait. Elle avait eu la chance de rencontrer des gens formidables qui l'avaient aidée et soutenue dans les moments difficiles. Elle avait évité de tomber dans les pièges de la grande ville et s'était contentée de peu, afin de subvenir aux besoins des siens. Mais maintenant, sa vie prenait une autre tournure. Elle était amoureuse ! Oui. C'était ça. Elle était amoureuse de ce beau garçon qu'elle n'avait rencontré que par le plus pur des hasards, deux fois dans sa vie. Mais le cœur a ses raisons... Elle l'entend battre dans sa poitrine et réclamer son dû. De l'amour, c'était bien ça qu'elle ressentait. Elle n'avait jamais cru jusque-là qu'un être pouvait éprouver un sentiment aussi fort. Un sentiment qui fait souffrir, mais elle trouve même cette souffrance très agréable. Devenait-elle folle ? Etait-elle consciente que cet homme n'était pas de son niveau ? Elle n'en avait cure. Il pouvait la rejeter, la renier, ou faire l'indifférent. Elle l'aimait. En fait, elle l'avait aimé dès que ses yeux avaient rencontré les siens, il y a plus de trois ans. Et lui ? Que ressentait-il envers elle ?
Elle ne voulait même pas le savoir. Lyès doit avoir un tas de femmes à ses basques, s'il n'était pas déjà pris. Pourtant, quelque chose en elle refusait de renoncer. Lyès n'était pas marié. Elle le ressentait au plus profond d'elle-même par une intuition qui, jusque-là, ne lui avait jamais fait défaut.
Elle s'essuie les yeux et relève la tête pour regarder autour d'elle. Elle avait marché d'un pas si rapide et sans se retourner qu'elle ne savait plus où elle se trouvait. Elle se rendit compte qu'elle était arrivée au salon de coiffure. Une autre journée commençait pour elle dans ces lieux. Elle soulève le rideau métallique, ouvre la porte vitrée et se met sans tarder au nettoyage.
Un mois passe. Ferroudja retourne au bled pour un week-end. Son père était toujours malade, et sa mère lui avait appris que ses oncles voulaient accaparer les terrains mitoyens de leur maison. Sans réfléchir ou consulter qui que ce soit, la jeune femme récupère les papiers et les actes notariés établis par son grand-père et les garde chez elle. Elle mettait ainsi sa famille à l'abri de toute spoliation abusive ou transaction malveillante. Avec ces papiers en poche, elle pourra consulter un homme de loi pour réclamer justice s'il le faut.
C'est avec le cœur lourd qu'elle revient en ville, où elle reprend son travail, plus décidée que jamais à aller de l'avant.
(À suivre) Y. H.


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