Si les résultats des analyses d'anapath (anatomie pathologique) de l'autopsie du corps du petit Imad Eddine sont connus, les enquêteurs de la Gendarmerie nationale, en charge du dossier, attendent ceux des analyses toxicologiques et entomologiques pour se prononcer. A priori, les premières analyses n'ont pas décelé de traces de coups sur le squelette de l'enfant, disparu deux mois avant d'être retrouvé dans une fosse septique attenante à la maison familiale, à Mers el-Hadjadj. Le corps, rappelons-le, d'Imad, âgé d'à peine deux ans, a été découvert dans un état de décomposition très avancée, la chair ayant presque disparu. Des prélèvements avaient été envoyés à l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui, à Alger, qui travaillent en collaboration étroite avec les services de la Gendarmerie nationale. En attendant les conclusions définitives de l'enquête, on s'achemine, vraisemblablement, vers une mort accidentelle par noyade. S. O.