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Yannayer
L'origine des prénoms employés en Algérie
Publié dans Liberté le 07 - 01 - 2016

Ce prénom masculin fait partie de la nomenclature des prénoms amazighs adoptée en 2013 par les autorités algériennes. Il provient de yanayer et désigne le mot de janvier dans le calendrier dit amazigh, mais qui est, en fait, utilisé dans les campagnes maghrébines. La forme yannayer ou innayer est la plus courante, on la retrouve aussi sous d'autres formes dans le monde berbère et en arabe dialectal : yanayer, nnayer (K), ennayer (MC), innayer (Chl), innar (To.) , arabe : yenayer, yanayer. Ce nom, comme celui des mois du calendrier berbère, est emprunté au latin, januaris mens "mois de Janus". Janis est une divinité du panthéon romain. Il était représenté avec deux visages, l'un tourné à gauche, l'autre à droite, pour symboliser le passage du passé vers l'avenir, d'une année à une autre. On l'appelait aussi le "dieu des portes", parce que chacun de ses visages ouvrait sur une possibilité. Autrefois, à Rome, quand on partait faire la guerre, on ouvrait les portes du temple de Janus pour favoriser la victoire. D'ailleurs, une vieille expression berbère reprend cette notion de "porte" dans l'expression : tibbura ou tiwwura n useggas (les portes de l'année) pour représenter ce passage d'une étape de l'hiver à une autre étape. Dans le calendrier amazigh, il s'agit des "nuits noires", les plus glaciales de l'hiver, aux "nuits blanches", beaucoup plus clémentes et qui annoncent déjà le printemps. Cette idée de passage, d'ouverture a été illustrée par le poète latin Cicéron qui écrit dans De la nature des dieux : "Je veille aux portes du ciel avec l'aimable cortège des heures, Jupiter ne peut entrer ni sortir sans moi, c'est pour cela qu'on m'appelle Janus". Pour l'étymologie pour le latin, un lien est établi entre Janus et eo et iens "aller" "allant" pour représenter justement ce passage d'une étape à une autre.
L'année amazighe commence le 1er yanayer du calendrier julien, qui correspond traditionnellement au 12 janvier grégorien. La veille de l'incidence donne lieu à un repas spécial, destiné à placer l'année sous le signe de la fécondité. Le plat de circonstance est le couscous ou les bouillies de céréales ainsi que des fruits secs (figues sèches, dattes, amandes), symbole de vie heureuse.
M. A. Haddadou
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