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Comme un grain de sable
64 e partie
Publié dans Liberté le 13 - 01 - 2016

Résumé : Nawel est un peu gênée devant la famille de Nabil. Malia et sa grand-mère sont pourtant adorables. Cependant Nazim a tout de suite affiché son animosité envers elle. Malia insiste pour l'inviter à dîner un jour prochain. Nawel rentre à la maison. Salima avait oublié la scène du matin. Elle faisait le ménage alors qu'une cocotte bouillonnait sur le feu. Cela sentait vraiment bon.
Salima acquiesce :
-Tu peux le dire, j'ai dû appeler maman pour lui demander de me refiler une bonne recette traditionnelle.
-Hum... Et c'est quoi ?
-Un plat bien de chez nous. Tu verras dans un moment.
Nawel se sentit honteuse. Salima avait essuyé sa crise de nerfs, mais avait vite oublié cet incident pour trouver le moyen de lui faire plaisir.
-Tu ne m'en veux pas Salima ?
-T'en vouloir ?
-Pour la scène de ce matin.
Salima agite la main :
-Oublie tout ça, je sais que je t'ai poussée à bout.
-Non. Tu voulais plutôt me rappeler à l'ordre. Je suis sortie de la maison comme une folle.
Salima hausse les épaules :
-J'ai compris que tu avais une urgence, le boulot peut-être.
La jeune fille n'était pas dupe. Elle ne voulait pas s'étaler sur un sujet qui risquait de "chauffer". Mais Nawel la prend par le bras et l'entraîne vers la cuisine :
-Tu veux savoir ce que j'avais ?
-Je n'y tiens vraiment pas, Nawel. Je voulais juste te faire remarquer que tu avais boutonné ton manteau d'une manière désordonnée, et tu ne t'étais même pas coiffée.
Nawel dépose ses affaires sur la table de la cuisine et se met à humer l'odeur qui se dégageait de la cuisinière.
-Hum... Je sens que je vais te demander de servir le dîner bien tôt ce soir.
-C'est presque prêt. Je vais dresser tout de suite la table.
-Non, attends un peu, je vais te raconter les raisons qui m'ont poussée à partir très tôt ce matin, habillée comme un épouvantail.
Salima l'interrompt :
-Tu n'es pas du tout obligée de le faire Nawel, tu es une femme très active et...
-Non. Cela n'avait rien à voir avec mon activité. C'était plutôt avec Nabil.
-Nabil ?
-Oui. L'homme dont je t'ai parlé.
-Ah ! Ton... nouvel ami.
-Oui, j'étais inquiète à son sujet. D'habitude, on discutait ensemble une bonne partie de la nuit, mais hier j'avais pris une décision : celle de ne pas répondre à son coup de fil. Je voulais prendre du recul et mettre un peu d'ordre dans mes idées. Je me suis rendu compte que cela allait trop vite entre nous. Bien trop vite. J'ai alors voulu mettre de la distance entre nous deux, mais hier Nabil n'avait pas appelé. Après des heures d'attente, j'ai tenté de le joindre, en vain. Il ne répondait pas. C'est alors qu'un mauvais pressentiment s'est emparé de moi, une crise d'angoisse s'était vite manifestée. J'ai attendu comme une folle que le matin se lève pour me rassurer sur son compte.
Nawel, qui était restée debout, tire une chaise et s'assoit face à sa sœur :
-Jamais je n'ai eu autant d'inquiétude pour quelqu'un. Je voulais sortir en pleine nuit et me rendre chez lui, mais je me suis rendu compte que je ne connaissais pas son adresse.
Salima lui serre la main :
-Tu étais inquiète à ce point ?
-Oui. Et bien plus. Je n'arrivais pas à me rendormir. J'attendais le lever du jour avec impatience. Puis la fatigue avait eu raison de moi. Mais lorsque je t'ai entendue t'affairer dans la cuisine, j'ai sauté sur mes pieds pour m'habiller et quitter la maison.
-Mais pour te rendre où ?
-Je ne le savais pas, figure-toi mais... Je ne pouvais pas rester là à me morfondre, alors que son téléphone sonnait dans le vide.
-Et ensuite ? Que s'est-il passé ?
-Eh bien, il avait eu la présence d'esprit de me contacter au moment où j'allais démarrer pour me rendre à son cabinet.
Nawel se tut, et Salima se leva pour retirer sa cocotte du feu. Elle ne voulait pas en savoir davantage sur cette affaire, car elle avait compris que sa sœur était follement amoureuse de Nabil.
-Tu ne veux pas connaître les raisons de son silence ?
-Je présume qu'il avait oublié son téléphone quelque part.
-Bien deviné. C'était le cas, Nabil avait passé la nuit à l'hôpital où il avait évacué Malia, sa fille, qui faisait une crise d'appendicite.
-Pauvre petite. Elle s'en est sortie j'espère !
-Oui. Tout est rentré dans l'ordre.
-Alors, oublie tout ça, et va te laver les mains. Je vais servir le dîner.
(À suivre) Y. H.


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