L'ASMO s'est défaite hier après-midi de l'USMH dans une rencontre pourtant majoritairement dominée par les Algérois. Les Vert et Blanc de M'dina J'dida ont bâti leur succès sur leur action la plus aboutie, laquelle est intervenue dès la 2e minute de jeu. Après un échange à trois dans l'entrejeu et une balle en retrait pour Benzerga, ce dernier lancera en profondeur son avant-centre Antar Djemaouni qui, d'un coup de rein dévastateur, déposera Lebbihi avant de battre Chaâl dans un angle fermé à la faveur d'une puissante frappe croisée qui enverra la balle ricocher sur la base du montant droit avant de finir sa course dans les filets. L'ASMO venait de faire le plus dur en prenant, précocement, un avantage qui allait s'avérer décisif. Dominatrice, l'USM El-Harrach péchera par manque d'adresse dans le dernier geste, à l'instar de ce ciseau retourné de Meziane, non cadré (11'). Un joli mouvement collectif permet, ensuite, à Aït Ouamer de se retrouver en position idéale à l'entrée de la surface de réparation oranaise, mais frappant de son mauvais pied — le droit — le capitaine harrachi enverra la balle dans le décor (29').Pressant très haut leurs adversaires, les coéquipiers de Coumbassa verront, quatre minutes plus tard, Meziane placer une tête piquée cadrée, contrée par une sortie pleine d'autorité de Kara (33'). C'était pratiquement la dernière occasion assez nette de l'USMH, obsédée apparemment par la possession de balle et la multiplication des passes sans pour autant prêter plus d'attention à la percussion et à l'efficacité offensives. Au final, sans pour autant fournir une inoubliable prestation, le onze oranais du jeune Hadj Merine, qui a remplacé sur le banc Nabil Medjahed, suspendu, a parfaitement piégé Boualem Charef, offrant à l'ASMO trois précieux points qui la maintiennent toujours en vie dans l'effrénée course au maintien. Aït Ouamer fait un scandale ! La sortie du capitaine de l'USMH, Hamza Aït Ouamer, du stade Habib-Bouakeul a été plus bruyante et plus remarquée que son arrivée. Alors que lui et Boudoumi s'étaient un peu fricotés sur le terrain, ils ont remis cela dans le parking de l'enceinte oranaise. Mais si le joueur de l'ASMO a fait preuve de sang-froid, Aït Ouamer s'est piteusement donné en spectacle, proférant des insultes et grossièretés à répétition et s'en prenant à tout esprit apaisé voulant le calmer. "Il a insulté ma mère alors qu'elle est atteinte d'un cancer", se justifiait, entre deux gros mots, le capitaine de l'USMH, bien mauvais acteur lorsqu'il est question d'interpréter le mauvais rôle de l'enfant gâté.
Simondi à Bouakeul pour Djemaouni Sur invitation de Nabil Medjahed, le DTS de l'USMA Bernard Simondi était hier au stade Habib-Bouakeul. Il a même fait un tour dans les vestiaires. Une source autorisée a indiqué à Liberté que le technicien français "était à Oran pour superviser Djemaouni". Le fait que ce soit l'entraîneur de l'ASMO qui l'ait invité n'a, fort logiquement, pas été du goût des responsables du club de M'dina J'dida.