Ce qui ce passe, depuis une année, au sein du secteur de l'éducation, et particulièrement à Bir El-Ater, a laissé place aux spéculations les plus folles et cela a soulevé le courroux des fonctionnaires de ce secteur, notamment les enseignants. En fait, les multiples promotions dont a bénéficié exclusivement le corps enseignant de la ville de Bir El-Ater ont alimenté les discussions les plus chaudes entre employés, instituteurs et professeurs du secteur de l'éducation. Pour citer des exemples, au début de l'année scolaire précédente 2004-2005, le directeur du lycée du Farès-Tahar a été promu au grade de directeur de l'éducation à la wilaya de Bouira. Ce dernier a été remplacé par un autre enseignant, H. B., qui exerçait dans le même lycée. Les spéculations disent que le remplaçant a été immédiatement titularisé. Deux autres enseignants du technicum de Bir El-Ater sont en plein stage de formation destiné aux directeurs de lycée, en prévision de la prochaine rentrée scolaire. Une promotion, rappelons-le, qui a soulevé le courroux des professeurs de secondaire et mêmes ceux affiliés au syndicat non agréé, le Cnapest. Même chose pour les promotions des CEM, dont l'ex-surveillant général du technicum Mahfoud-Saâd qui avait été promu au grade de directeur du CEM El-Djadida, dans la même ville, Bir El-Ater en l'occurrence et ce, pour ne citer que ces cas-là. Beaucoup d'autres promotions ont laissé tout le monde perplexe, à l'instar de certains fonctionnaires du secteur de l'éducation de la ville, ainsi que ceux d'autres communes de la wilaya, y compris ceux du chef-lieu. Ils iront plus loin en affirmant que des députés seraient derrière cette affaire et espèrent qu'une commission d'enquête soit dépêchée par les autorités compétentes. Mohamed B.