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Comme un grain de sable
84e partie
Publié dans Liberté le 10 - 02 - 2016

Résumé : Nawel est décidée à changer de cap maintenant qu'elle avait trouvé l'appartement de ses rêves. La semaine tirait à sa fin. Nabil l'appelle pour prendre de ses nouvelles, et lui propose de venir dîner avec ses enfants. Elle hésite, car elle craignait la réaction de Nazim. Nabil lui parle de lui. Nazim plus que les autres avait souffert de la séparation de ses parents.
Nabil se tut. Nawel l'avait écouté sans l'interrompre. Le silence s'installe entre eux. Elle comprenait amplement les préoccupations du jeune garçon et ne lui en voulait aucunement.
-Je viendrai dîner demain soir avec les enfants.
Elle avait lancé sa phrase tel un bouclier à ses propres hésitations.
Nabil pousse un soupir :
-Enfin tu te décides. Nous dînons toujours vers 20h30. Je passerais te récupérer vers 20h00. Cela te convient-il ?
-C'est parfait. Je serais prête à l'heure indiquée.
Ils raccrochèrent et elle se remet au travail. Ce n'est qu'à une heure tardive de la nuit qu'elle put enfin se mettre au lit et dormir d'un profond sommeil jusqu'au matin. Elle se sent en pleine forme et décide de sortir acheter de petits cadeaux pour les enfants et la mère de Nabil. Elle passe aussi chez sa coiffeuse et s'achète une nouvelle tenue de sortie. La journée passe rapidement à son gré. Elle espérait un coup de fil de l'agence immobilière. En vain. Elle repense au bel appartement qu'elle avait visité et se met à fantasmer. Si elle arrive à l'acquérir, elle coupera définitivement avec la mélancolie et la tristesse. Elle le ressentait, en repensant aux espaces verts qui entouraient le quartier. Ah ! Comme cela lui serait agréable de pouvoir s'installer sur la véranda du salon pour travailler tout en aérant son corps et son esprit !
Un coup de klaxon la tire de ses méditations. Elle court à la fenêtre et reconnaît le véhicule de Nabil. Il était déjà temps de partir. Pour faire bonne figure devant les enfants elle avait mis sa nouvelle tenue et s'était légèrement maquillée. Elle s'empare des paquets achetés le matin même, puis prend son sac et quitte les lieux.
Nabil semblait heureux de la revoir et l'embrasse sur les deux joues, avant de lui ouvrir la portière du véhicule en la complémentant sur sa toilette :
-Tu es ravissante ce soir, Nawel. Les enfants t'attendent, et ma mère a préparé un festin.
-Oh ! Elle n'aurait pas dû se donner autant de peine pour moi.
Je ne fais que passer. Un simple café aurait suffi.
-Tu es invitée à dîner Nawel. Ma mère prend toujours plaisir à gâter ses convives.
La circulation était fluide et ils arrivèrent en quelques minutes en ville. Nabil se gare à proximité d'un immeuble :
-Nous y voilà, c'est au deuxième
étage.
Il la précède dans les escaliers et lui ouvre la porte de l'appartement :
-Après toi ma chère amie.
Nabil lui indique le salon. Malia et Nazim étaient devant la télé, et se levèrent à son entrée pour lui souhaiter la bienvenue.
-Enfin tu es là tata Nawel, lance Malia d'une voix joyeuse avant de se jeter dans ses bras.
Emue, Nawel la serre fortement contre elle.
-Oui ma chérie. je suis là. Comment vas-tu ?
-Beaucoup mieux. J'ai repris
l'école.
-C'est bien ma fille. Et toi Nazim ?
Le petit jeune homme se dandinait sur ses jambes. Nawel lui tendit la main. Il hésite un moment, puis s'approche d'elle et l'embrasse sur les joues avant de répondre :
-Je vais bien madame. Merci.
-Madame ! Nabil fronce les sourcils. Je te rappelle que Nawel est une amie. On ne l'appelle pas madame.
-Heu... Comment ? Comment devrais-je l'appeler ?
-Tata, comme ta sœur.
-Nawel suffira, l'interrompt la jeune femme, en passant la main sur la joue du jeune garçon.
-Installe-toi Nawel. Je reviens.
Nabil s'esquive. Malia vint s'installer près d'elle sur le divan :
-Je suis contente que tu sois là tata Nawel.
-Moi aussi ma chérie, je suis contente de te revoir, de vous revoir tous les deux, rectifie-t-elle en surprenant le regard de Nazim.
Une voix de femme se fait entendre dans son dos :
-Nawel, enfin tu es parmi nous ! Sois la bienvenue ma fille.
La jeune femme se lève pour embrasser la vieille Safia, qui paraissait réellement enchantée de la revoir :
-Je suis heureuse d'être là, moi aussi.
-J'ai tellement attendu ce jour, que j'ai cru qu'il n'arriverait jamais.
-Eh bien, il est bien arrivé.
(À suivre) Y. H.


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