L'opposition nigérienne, dont le candidat emprisonné Hama Amadou doit affronter le président sortant au second tour de l'élection présidentielle le 20 mars, a annoncé un "boycott actif" du scrutin. Ce développement est intervenu alors que des informations, démenties par la suite, circulaient sur un éventuel transfert de M. Amadou de sa prison de Filingué, dans l'ouest du Niger, vers la capitale Niamey. Détenu depuis quatre mois, Hama Amadou, ancien Premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, est accusé de trafic d'enfants dans un dossier de "droit commun" selon le pouvoir, mais emprisonné pour une raison "politique" selon le candidat. La Coalition pour l'alternance (Copa 2016), qui soutient la candidature de Hama Amadou, a annoncé que l'opposition avait décidé de boycotter le second tour, lors duquel le président sortant Mahamadou Issoufou brigue un nouveau mandat. R. I./Agences