L'action des enseignants contractuels et vacataires pour exiger leur "intégration sans condition" enregistre chaque jour qui passe une action de soutien et de solidarité organisées essentiellement par des syndicats. Hier, à Béjaïa, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete), affilié à l'UGTA, a organisé, devant le siège de l'académie, un rassemblement de ses cadres en guise de soutien au combat des enseignants contractuels et vacataires. Dans sa déclaration, le Sete indique que "cette historique et formidable mobilisation pour la dignité n'a rencontré que déni et mépris de la part du ministère de l'Education, qui persiste à rejeter catégoriquement leurs doléances". Aussi, ladite organisation dit "ne peut rester indifférente devant cette situation aussi bien alarmante qu'inhumaine". "Les cadres du Sete dénoncent avec force la position tranchante de la tutelle, qui reste catégorique, quant au dénouement de ce problème, à savoir l'intégration sans condition des enseignants contractuels." Et de rappeler à la ministre que des enseignants contractuels ont déjà été intégrés dans les années 1992, 1998, 2002 et 2011 ! "Personne n'a crié gare à l'époque pour une quelconque violation des textes réglementaires et des lois de la République", rappelle, à cet effet, le Sete dans sa déclaration pour battre en brèche l'argument de la loi de recrutement mis en avant par Mme Benghabrit. Par ailleurs, la coordination de wilaya du Snapap a appelé à une marche de soutien aux enseignants contractuels pour aujourd'hui. La fédération de wilaya du secteur de l'éducation appelle, de son côté, à deux journées de grève dans le secteur de l'éducation, aujourd'hui et demain. L. OUBIRA