À l'appel du Syndicat des ouvriers professionnels de l'éducation (Snapap), les travailleurs ont observé, hier, un rassemblement devant le siège de l'académie de Béjaïa. Le rassemblement se veut une action de protestation contre "la décision de l'académie de mettre fin à leur contrat de travail, (survenu) le 17 mai dernier". Ils sont quelque 159 ouvriers professionnels, selon le fédéral du Snapap du secteur de l'éducation, Ferguenis Nabil, à être touchés par cette décision. "Dans cinq wilayas, cette catégorie de travailleurs de l'éducation a été intégrée. Ici à Béjaïa, la Direction de l'éducation est revenue sur sa décision de les intégrer", a-t-il poursuivi. À signaler que c'est le quatrième rassemblement organisé depuis le début de l'année par le Snapap (secteur éducation) pour exiger "leur intégration sans condition". "Nous exigeons de l'académie de trouver une solution pour ces travailleurs menacés du jour au lendemain de se retrouver sans emploi", soutient notre interlocuteur, qui souligne que son syndicat se battra aux côtés de tous les travailleurs pour "mettre fin à l'emploi précaire" dans tous les secteurs de la Fonction publique. Par ailleurs, à Boumerdès, à l'appel du même syndicat, les travailleurs des finances et des impôts, ainsi que ceux des recettes communales ont entamé une grève de trois jours. Selon les représentants des travailleurs, ce débrayage de trois jours a été décidé après que la tutelle eut refusé de répondre aux doléances des travailleurs. Selon toujours nos interlocuteurs, les revendications des travailleurs sont légitimes et se résument à l'augmentation des salaires, l'amélioration des conditions de travail et la prise en charge totale de leurs problèmes socioprofessionnels. Par ailleurs, l'on a appris qu'hier, la vente de la vignette automobile 2016 a été suspendue à la recette de Khemis El-Khechna, alors que des centaines de citoyens faisaient la queue devant la fenêtre faisant office de guichet de vente. L. OUBIRA / Nasser Zerrouki