La plainte de l'avocat et président de la Laddh, Me Salah Dabouz, contre le journal Ennahar, n'est toujours pas déposée au tribunal de Bir-Mourad-Raïs. Et pour cause, le procureur tarde à fixer la caution, préalable légal pour tout dépôt de plainte. Hier, l'avocat s'en est plaint auprès du procureur général de la cour d'Alger contre le procureur du tribunal de Bir-Mourad-Raïs. "J'ai interpellé via un courrier le procureur général afin qu'il intervienne pour demander au procureur du tribunal de Bir-Mourad-Raïs de faire son travail", a indiqué l'avocat. Il a rappelé que sa plainte contre Ennahar concerne un article "diffamatoire" à son encontre, et que le procureur n'a, légalement, qu'à fixer la caution et vérifier l'objet de la plainte, qualifiant l'attitude du procureur "de déni de justice". Me Dabouz ne compte pas en rester là. Ainsi, il a informé que si sa requête n'aboutissait pas, il saisirait les instances internationales pour faire valoir son droit de dénoncer "un véritable cas de déni de justice", recours que permettent les conventions ratifiées par l'Algérie. M. Mouloudj