Huit entités politiques, entre groupes parlementaires et représentants de partis siégeant à l'APN, à savoir le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front des forces socialistes (FFS), le parti des travailleurs (PT), l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), le front El-Adala, le mouvement El-Islah et le mouvement Ennahda et El-Karama, ont décidé de vivement réagir en dénonçant la programmation au pas de charge des examens en commission et de débats en plénière des projets de loi découlant de la révision de la Constitution. Réunis, hier, au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), les représentants des huit entités parlementaires ont convenu de co-signer un communiqué public à travers lequel ils dénonceraient "une programmation démentielle de lois liberticides, contraires à la Constitution et dangereuses pour l'avenir du pays". En effet, dans le document, il est souligné "la situation dangereuse qui caractérise le travail au niveau de l'APN, avec la programmation de tout un arsenal de projets de loi d'importance extrême et déterminante pour l'avenir du pays et du processus démocratique", "le recul terrifiant en matière de droits fondamentaux et des libertés politiques et civiles des citoyens et des partis, les tentatives d'exclusion médiatique et politique que renferment ces projets de loi" et "les pratiques et les atteintes au travail des parlementaires et à la souveraineté du pouvoir législatif", les représentants des 8 entités politiques ont décidé de l'organisation d'une conférence de presse aujourd'hui au siège de l'APN pour "alerter sur la dangerosité de la situation" et "prendre les mesures qui s'imposent". Rappelons que le Parlement a décidé de reporter la clôture de la session en cours afin d'épuiser le vote des projets de loi prévus par la nouvelle Constitution. S. A. I.