Au fil des années, les deux cités sont devenues un dépotoir à ciel ouvert, notamment en période estivale. Les ordures ménagères débordent, les insectes et autres bestiaux prolifèrent, les odeurs pestilentielles rendent l'air irrespirable, alors que des foyers générateurs de maladies, surtout chez les enfants, se forment chaque jour. Les habitants des cités 100 et 40-Logements sociaux à caractère participatif du quartier Skanska de Tébessa, vivent toujours un calvaire au quotidien. Pour cause : l'absence totale d'aménagement et une dégradation continuelle du cadre de vie. En effet, le problème d'aménagement extérieur ne cesse d'être soulevé par les habitants, mais en vain. Leur cadre de vie ressemble à tout sauf à celui des cités construites en milieu urbain. Ils sont dépourvus d'espaces verts, de voirie, d'éclairage public, etc. En plus de l'alimentation en eau potable-devenue un cauchemar- les habitants sont confrontés au problème des citernes dont le prix, durant cette crise d'eau, a facilement grimpé jusqu'à 2000 DA. Cette situation déplorable a provoqué le courroux des riverains qui ne sont pas restés les bras croisés. En fait, depuis l'attribution de leurs logements en 2003, ils ont fait appel aux autorités concernées par plusieurs pétitions, en vain. Et au fil du temps, les deux cités en question sont devenues un dépotoir à ciel ouvert notamment en période estivale : les ordures ménagères débordent, les insectes et autres bestiaux prolifèrent, les odeurs pestilentielles rendent l'air irrespirable, alors que des foyers générateurs de maladies surtout chez les enfants, se forment chaque jour. Aussi, des représentants des habitants des deux cités se sont rapprochés du maître de l'ouvrage, à savoir l'agence foncière de Tébessa pour réclamer l'aménagement extérieur. Les services concernés leur ont répondu clairement que l'enveloppe estimée à des millions destinés à cet effet a été transférée à un autre projet, soit le raccordement en eau potable. Cependant, ce dernier relève des services de l'APC, ce qui a suscité des interrogations chez les familles qui attentent la fin de leur calvaire qui dure depuis 13 ans déjà. G. RACHID