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Les prétentions d'Ankara
Recherche de la solution dans la crise syrienne
Publié dans Liberté le 21 - 08 - 2016

La Turquie cherche à devenir le pivot des équilibres géopolitiques
au Proche-Orient. Mais son jeu trouble dans la région n'est pas pour laisser ses "partenaires" très méfiants à son égard.
"Nous disons que le bain de sang doit cesser. Les bébés, les enfants, les innocents ne devraient pas mourir", a affirmé, hier, le Premier ministre turc, Binali Yildirim, qui a proposé de passer la vitesse supérieure dans le règlement de la crise syrienne. "C'est la raison pour laquelle, la Turquie va être plus active en essayant d'empêcher (la situation) de s'aggraver au cours des six prochains mois", a dit M. Yildirim, sans disserter sur comment Ankara compte s'y prendre dans cette situation qui dure depuis cinq ans. Mais le chef du gouvernement turc souffle le chaud et le froid, comme s'il voulait satisfaire les opposants et les amis du président syrien Bachar al-Assad. En effet, M. Yildirim estime d'un côté "que nous l'aimions ou pas, Assad est aujourd'hui l'un des acteurs" de cette crise, mais de l'autre, il dit qu'"Assad ne devrait pas faire partie de l'avenir de la Syrie". L'on se demande donc comment Ankara pense pouvoir "lui parler pour la transition (à Al-Assad, ndlr)", sachant que le président syrien avait déjà affirmé qu'il n'y aura pas de transition dans les termes que veulent imposer les puissances occidentales et leurs alliés du Golfe. Et ce ne sont pas des partenaires stratégiques de Damas, comme la Russie ou l'Iran, qui vont adhérer à une telle proposition. Aussi, Moscou n'accepterait pas que les Kurdes soient exclus du processus de paix en Syrie, même si l'aviation syrienne bombarde depuis vendredi leurs positions dans la ville de Hassaké. "Nous allons travailler davantage. L'instabilité (en Syrie) nous fait souffrir", a ajouté M. Yildirim, dont le pays accueille 2,7 millions de réfugiés syriens, dont 10% dans des camps. La sortie du chef du gouvernement turc intervient quelques jours seulement après la réconciliation de Recep Tayyip Erdogan avec son homologue russe Vladimir Poutine, après neuf mois de crise diplomatique, marquée parallèlement par de multiples échecs des tentatives internationales de relancer le processus de paix en Syrie. Mais cette réconciliation avec Poutine, le renforcement des relations entre Ankara et Téhéran ne suffiront pas à convaincre ses partenaires à lâcher Bachar al-Assad. À noter que M. Yildirim n'a pas précisé les contours d'une plus grande intervention d'Ankara qui soutient l'opposition dite modérée, mais de plus en plus divisée. Pour rappel, la Turquie fait partie de la coalition internationale qui combat l'autoproclamé Etat islamique (Daech), sous la conduite des Etats-Unis. Mais Ankara est soupçonné de laisser passer, à travers sa frontière, les candidats au jihad qui combattent dans les rangs de Daech. Pis, la Turquie est accusée d'acheter le pétrole irakien et syrien vendu par cette organisation terroriste à des prix qui ne dépasseraient pas les 25 dollars le baril.
Lyès Menacer


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