Dans des déclarations hier à Franceinfo, rapportées par Le Figaro, Alain Juppé (LR), candidat à la primaire présidentielle de la droite et du centre, a affirmé qu'il n'était pas "hostile à ce qu'on répartisse les migrants sur le territoire français". "Tous les présidents de région n'y sont pas hostiles, si j'ai bien entendu Xavier Bertrand", a déclaré le maire de Bordeaux. Faisant le constant de la situation, il dira : "D'abord, et le gouvernement ne bouge pas sur ce sujet, il faut remettre en cause les accords du Touquet. Deuxièmement, il faut bien distinguer ceux qui sont en situation illégale et qu'il faut raccompagner chez eux. Or il n'y a jamais eu aussi peu de reconduites à la frontière". Alain Juppé a également précisé : "Troisièmement, pour ceux qui sont demandeurs d'asile nous avons des lois, il faut les respecter (...) Je fais une autre proposition: que les délais d'instruction soient fortement raccourcis". En conclusion, il a ajouté : "Enfin, il y a le traitement de ceux qui sont là et qui sont en situation légale. Je ne suis pas hostile à ce qu'on les répartisse sur le territoire national : d'abord que ça se fasse en accord avec les maires qui doivent être consultés", et "il faut que ce soient de petites unités qui soient sous le contrôle des autorités de l'Etat, pour éviter l'effet d'appel d'air". M. T.