Avec les pluies diluviennes de mardi, Alger a eu la sensation d'être sur un gruyère. En un éclair, nids-de-poule, crevasses et, parfois, larges tranchées ont refait surface. Les eaux ont déferlé partout sur les chaussées, creusant leurs propres sillons vers la mer, provoquant, par endroits, des éboulis, des affaissements de terrains et même des destructions de maisons meurtrières, comme à Bab El-Oued. Les avaloirs et collecteurs ont été incapables de dompter la furie des eaux, qui ont coulé comme de véritables oueds en crue. Charriant des gravats qui, malgré les mises en garde des autorités, continuent à peindre le paysage de la capitale. D. B.