Avec le but égalisateur du MOB entaché d'une flagrante position de hors-jeu de l'attaquant Petrangal et le penalty très valable refusé par l'arbitre à la JSK, la coupe a vraiment débordé pour les Canaris, qui sont réellement victimes depuis le début de la saison de grossières erreurs d'arbitres que la commission fédérale d'arbitres n'a pas daigné sanctionner, comme Abderrezak Arab (JSK-MCA), Bachir (JSS-JSK), Bassiri (JSK-CAB). Cette situation récurrente a poussé Moh Cherif Hannachi à dénoncer une cabale contre son club, créant ainsi une crise débouchant sur une séparation à l'amiable de son entraîneur Kamel Mouassa à cause justement des erreurs d'arbitres causant un grand préjudice à la JSK. L'entraîneur Lamine Bougherara est sur le point de quitter son club le DRBT, à cause de la flagrante erreur d'arbitre du match USMH-DRBT (1-0) Arab Abderrezak. "Je constate que mon club est victime de beaucoup d'erreurs d'arbitrage aujourd'hui, c'est flagrant, il ferme les yeux sur penalty et une expulsion, on ne peut continuer à travailler dans ces conditions", dénonce Bougherara en fin de partie. Ce week-end a été marqué par une cascade d'erreurs d'arbitrage. M. Oukil qui a dirigé le match ASO-MCS (2-1) a sifflé trois penalties (2 pour l'ASO et 1 pour le MCS). Toutefois c'est le penalty sifflé à la 92' de jeu en faveur des locaux qui a irrité Faouzi Moussouni, l'entraîneur adjoint. "S'ils veulent faire accéder les 3 équipes qu'ils veulent, ils n'ont qu'à nous le dire au départ, comme cela nous serons tranquilles. Aujourd'hui, on nous ramène un gamin pour arbitrer en offrant la victoire à l'ASO. Un penalty qu'il a offert gracieusement à Chlef dans le temps additionnel", dénonce l'ex-joueur de la JS Kabylie. De son côté, l'entraîneur du CRBAF n'a pas caché sa colère en fustigeant l'arbitre Houasnia à l'origine, selon lui, de la défaite de son équipe. "À huit minutes de la fin, nous menions par 2 à 0. L'arbitre Houasnia offre deux penaltys que lui seul a vus et expulse 3 de nos joueurs d'une manière injuste. C'est très grave ce qui se passe dans le milieu de l'arbitrage. Je dénonce le comportement scandaleux de cet arbitre", affirme Mourad Karouf en fin de match avec rage et colère. D'ailleurs, ces erreurs lui ont valu son poste au CRBAF. L'autre fait inique reste le comportement scandaleux de l'arbitre Nabil Boukhalfa, qui a refusé de saluer le portier Zemmamouche en fin de match foulant ainsi la charte de la FIFA en matière de fair-play. "Je voulais juste lui serrer la main, il a refusé", dénonce le portier usmiste cet arbitre indigne d'officier en championnat. Ce même arbitre avait validé, la saison dernière, le but de l'USMA contre la JSK entaché d'une grossière erreur, sans qu'il soit sanctionné. "C'est le protégé du président de la CFA", révèle un membre de cette structure. Ce week-end a été marqué par l'agression de l'arbitre M. Bahloul, évacué à l'hôpital d'Ouargla lors du match MBR-Beni Douala. Il y a dix jours, l'arbitre M. Benatia a échappé de justesse au lynchage lorsqu'il a sifflé un penalty discutable au cours du match Mekhadma-BeniThour. La partie fut arrêtée à la 70e minute de jeu. "On ne désigne pas un arbitre qui travaille à Hassi Messaoud pour un match à Ouargla entre deux frères ennemis et de surcroît son premier match cette saison", ajoute encore ce membre. Il faut dire que l'absence d'une stratégie claire en matière de développement, de suivi et de formation moderne sont la conséquence directe de ces récurrentes erreurs d'arbitrage qui risquent de mettre le feu aux poudres si des mesures concrètes ne sont pas prises à temps par la FAF. L'absence de grands formateurs d'un niveau supérieur est la principale cause du niveau très faible de nos arbitres. RACHID ABBAD