Le parti de Aït Ahmed regrette que “des avancées démocratiques arrachées de haute lutte connaissent aujourd'hui une remise en cause” “Ce n'est ni le retrait de certains élus, ni la dissolution des instances élues, ni même d'autres stratagèmes qui pourraient constituer des couvertures pour l'instauration d'un programme de normalisation autoritaire”. C'est là la conviction du Front des forces socialistes, dont les élus de la wilaya de Tizi Ouzou se sont réunis en assemblée générale mardi dernier à Larbâa Nath Irathen. Un regroupement, dont les résolutions politiques sont calquées sur celles de la direction nationale du parti, réaffirmant leur refus de se retirer des APC et APW. Dans une déclaration rendue publique à l'issue de la réunion présidée par le secrétaire national chargé des élus, les représentants du FFS dans les assemblées locales soulignent que la présente démarche du Chef du gouvernement traduit “l'obsession pathologique du pouvoir à réussir son obscure amnistie générale”. Pour ce dernier, “l'offre de dialogue et la conclusion des accords sont l'illustration de la persistance de la logique de l'instrumentalisation et la manœuvre politicienne”. Les élus du FFS regrettent que “des avancées démocratiques arrachées de haute lutte par notre peuple connaissent, aujourd'hui, une remise en cause”. Les élus du FFS ne s'arrêtent pas là puisqu'ils comptent organiser la riposte pour défendre leur mandat populaire. “La réponse sera appropriée maintenant qu'il y a une volonté avérée de ghettoïser et de neutraliser le parti à travers les élus en Kabylie”, affirmait Karim Tabbou, chargé de la communication, hier dans les colonnes de Liberté. C'est ainsi qu'une rencontre des élus du parti à l'échelle nationale est prévue à Ghardaïa. La rencontre pourrait coïncider avec la tenue du procès des détenus de Ghardaïa, parmi lesquels figure Kamel-Eddine Fekhar, membre de la direction du FFS. B. T.