Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a procédé, hier matin, à la résidence Djenane El-Mithaq, à l'installation de la commission nationale sur la gouvernance dans le cadre de la mise en œuvre des mécanismes d'évaluation par des pairs. Un organisme qui sera composé de membres de gouvernement, parlementaires et représentants de la société civile et d'associations. C'est lors de la dernière rencontre des animateurs du Nepad qu'il a été décidé de la mise en place de ces structures dans chacun des pays africains, membres de l'organisation africaine. “Ce mécanisme s'assigne l'objectif fondamental de favoriser l'adoption de mesures, de normes et de pratiques à même de promouvoir la stabilité, la croissance, le développement durable et l'intégration régionale et continentale”, a expliqué le chef de l'Exécutif dans une courte allocution. “Dans ce processus d'évaluation, le président de la République entend personnellement que l'Algérie s'avancera dans la plus grande transparence à l'audit qu'elle a sollicité de l'Afrique. L'Algérie se veut une maison transparente”, a-t-il précisé avant de prendre congé de l'assistance en compagnie de plusieurs ministres. Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, a présidé la suite des travaux, en donnant la parole à un conseiller de la présidence de la République puis à Mourad Medelci, ancien ministre de Commerce. Les deux intervenants ont exposé la problématique de la bonne gouvernance dans le continent noir et l'importance du Nepad comme cadre de règlement des conflits et autres phénomènes (pauvreté, maladies…) bloquant le processus de développement des nations africaines. S. H.