À défaut d'avaloirs, le parcours de la corniche, long de 9 km, reliant le port d'Arzew à la localité côtière de cap Carbon, sur le littoral, s'est transformé, durant ces dernières pluies, en véritable marécage, empêchant à la fois circulation routière et piétonnière. Dans certains endroits, tels que les quartiers de la Fontaine des gazelles ou Boutefeha, on notait la présence de lacs d'eau de pluie, rendant la chaussée, caractérisée par des virages, impraticable et dangereuse de nuit puisque la majorité des points lumineux sont détériorés ou simplement hors d'usage. Cela dit, la joie des nombreux usagers, après le bitumage récent de cette route longeant la frange maritime d'Arzew, n'a pas duré longtemps puisqu'il a suffi des dernières précipitations pour qu'elle soit inondée à cause de l'absence d'avaloirs ou de drainage des eaux pluviales au niveau des deux bas-côtés de cette route très fréquentée. Les riverains, la peur au ventre de voir leurs demeures emportées par les oueds réveillés de leur hibernation prolongée, appellent les autorités concernées pour la réalisation d'avaloirs et de canalisation pouvant recueillir des eaux de pluie et les drainer vers la mer. En effet, la grande partie des cabanons et autres maisons individuelles sont édifiés sur le côté nord de la corniche arzewienne, très incliné par rapport à l'autre bas-côté de cette route de la frange maritime, ce qui favorise le déferlement des eaux pluviales en direction de ces groupements urbains rattachés à la commune d'Arzew. Aribi Mokhtar