Résumé : La jeune femme passe une nuit agitée. Le lendemain, elle se réveille avec une migraine atroce. Elle prend de l'aspirine et sombre dans un profond sommeil. Ce n'est que vers la mi-journée que sa mère vint la réveiller. Ramzi s'inquiétait pour elle. Elle retourne dans son lit, et paresse un long moment avant de se décider à prendre un bain chaud qui la revigore et redonne des couleurs à ses joues pâles. Elle se rendit ensuite dans la cuisine, où sa mère venait de débarrasser la table et faisait la vaisselle. Elle lui jette un coup d'œil interrogateur, et Amel esquisse un sourire : - Cela va mieux maman. Et maintenant, j'ai très faim. - À la bonne heure... Je me demandais vraiment si je ne devais pas appeler un médecin. - Ce ne sera pas nécessaire. Ce que tu pourras faire par contre, ma chère maman, c'est de me servir à manger. J'ai une de ces flemmes ! - Cela se comprend. Tu es encore fatiguée ma fille. Tu vas d'abord manger, et ensuite tu me diras ce que t'a raconté Ramzi. - Ramzi passera tout à l'heure. - Ah ! - Il veut juste prendre de mes nouvelles. - Eh bien, qu'il soit le bienvenu. Amel se met à manger, puis reprend : - Ramzi veut qu'on se marie avant la fin de l'été. - Avant la fin de l été ? - Oui. - Tu veux dire dans 2 mois ? - Oui. Tu y vois un inconvénient, maman ? La vieille dame secoue la tête : - Tu ne seras jamais prête dans un temps aussi court. Il y a un tas de choses à préparer, tes toilettes à coudre. - Je crois que je vais m'abstenir de faire toutes ces folies. Je vais me contenter de ma robe de mariée, et une simple cérémonie familiale suffira. - Tu oublies qu'on a une grande famille, ma fille ! - Nous ne sommes pas obligés d'inviter tout le monde. - Je ne pense pas que ton père sera de ton avis. Moi non plus d'ailleurs. - Alors quoi ? Tu veux que je reporte mon mariage à cause de ces absurdités ? Je ne vais tout de même pas attendre 2 longues années pour faire plaisir à tout ce beau monde que tu comptes inviter. Sa mère la regarde de travers. Amel est dotée d'un tempérament très docile, et d'habitude, elle ne s'emporte pas facilement. - Tu fais ce que tu veux ma fille, après tout, c'est ton mariage, pas le mien. Amel enlace sa mère : - Pardonne-moi, maman. Je suis très stressée ces derniers temps. - Ce n'est rien, remets-toi au lit, et tente de dormir encore un peu. À quelle heure compte-t-il passer ? - Qui donc ? - Ramzi. - À 18 h. Elle retourne dans sa chambre, et se met à regarder distraitement la télé. Une idée émergea soudain dans sa tête. Elle se redresse vivement. Pourquoi n'y avait-elle pas songé plutôt ! Elle prend fébrilement son portable pour appeler sa belle-sœur Manel. La sonnerie retentit. Une fois, deux fois, trois fois. en vain. Personne ne répondait. Manel était sûrement sortie.? (À suivre) Y. H.