Après les violents affrontements qui ont opposé les étudiants du centre universitaire de Ouargla aux services de l'ordre les dimanche et lundi passés, le calme est revenu, hier, au campus alors que les vingt étudiants arrêtés ont été relâchés. Par ailleurs, plusieurs étudiants ont été blessés lors des confrontations avec les forces antiémeutes, sur la RN49 qui relie Ouargla à Ghardaïa, plusieurs personnes étrangères au campus universitaires feront l'objet de poursuites judiciaires, selon des sources bien informées. Ces personnes auraient participé aux émeutes qui ont précédé un un arrêt de cours les samedi et dimanche derniers. Selon des sources locales, la colère des étudiants dépasse le stade des revendications légitimes liées généralement à des problèmes tels que la restauration, le transport, ou la sécurité pour les résidantes de la cité universitaire des jeunes filles. Cette protesta est aussi un mouvement de soutien aux cadres universitaires, responsables dans le secteur de l'enseignement supérieur, suspendus, notamment, ceux de la cité universitaire de Ouargla, qui jouit selon les mêmes sources d'une bonne réputation. Pour rappel, un quotidien arabophone a publié dans son édition du samedi passé, une lettre signée par un groupe d'étudiants qui ont contesté “la liquidation des cadres du Sud dans le secteur de l'enseignement supérieur”. Les signataires de la lettre ont cité plusieurs cas, notamment, les directeurs des résidences universitaires de Biskra et d'El-Oued qui ont été évincés depuis quelques semaines. Il faut noter que le centre universitaire de Ouargla a connu plusieurs mouvements de protestation depuis un certain temps. Si le calme y est revenu, hier, un climat de doutes et de méfiance a régné dans les salles de cours, où enseignants et étudiants ont, après tout, été soulagés après la libérations des étudiants appréhendés la veille. L. G.