Le tribunal correctionnel de Paris a accepté hier de reporter au 19 juin le procès de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale et vice-président de son pays, accusé de s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable. À l'ouverture du procès lundi, en l'absence du prévenu, ses avocats avaient demandé le renvoi du premier procès des "biens mal acquis", estimant que les délais étaient trop courts pour préparer "effectivement" sa défense. Ancien ministre de l'Agriculture et des forêts, promu fin juin par son père Teodoro Obiang Nguema vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang est poursuivi pour blanchiment d'abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics, d'abus de confiance et de corruption. Il encourt jusqu'à dix ans d'emprisonnement et une amende qui pourrait atteindre quelque 50 millions d'euros, mais conteste les infractions qui lui sont reprochées. R. I./Agences