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Bien s'informer n'est pas une mince affaire !
#LibertéVENDREDI
Publié dans Liberté le 13 - 01 - 2017

Aujourd'hui l'accès à l'information n'a jamais été aussi facile et rapide, mais en même temps il n'a jamais été aussi difficile de s'informer d'une manière qualitative. Avec l'émergence d'internet, nous faisons face à un déluge informationnel, ou il serait presque impossible de faire la différence entre une information juste et une information fausse.
Selon un constat de l'étude Pew Research Center : les jeunes préfèrent largement s'informer sur Internet (81%) plutôt que via des journaux papiers (10%).
Contrairement à nos ainés, qui lisaient des quotidiens bien précis et dont le contenu était riche et fiable, nous faisons face à des médias surabondants. Derrière cette instantanéité de l'information se cache une information non analysée et non vérifiée. On se bouscule à nous présenter des informations sans vérification des sources. On préfère diffuser une fausse nouvelle suivie d'un démenti que de s'abstenir à diffuser une rumeur, 1 fausse nouvelle + 1 démenti = 2 nouvelles !
Les médias sont une source d'influence, dans certains cas de manipulation. Certains d'entre eux sont la priorité de lobbys, qui orientent et informent d'une façon subjective suivant leurs intérêts. C'est pour cela que le choix de votre source d'information est si important.
Souvent la propagande qui se dégage des médias influent sur la psychologie des citoyens, en diffusant des messages subliminaux qui influencent le comportement et les habitudes des citoyens.
Parfois, de petits incidents ou des événements sont largement amplifiées afin d'augmenter l'impact.
En plus de la non-fiabilité des informations à l'ère du numérique, nous faisons fasse à ce qu'on appelle l'infobésité.
L'infobésité, qu'est-ce que c'est ?
L'infobésité est la surabondance et la masse d'informations générées par la multitude de données qui nous parviennent en permanence au travers des divers médias ou des systèmes d'informations connectés, chose qui ne laisse personne indifférente puisque cette situation créée un véritable climat de stress. Le lecteur se voit noyé dans cet océan d'information, incapable de séparer le vrai du faux, et surtout inapte à différencier entre l'information utile et l'information futile. D'après Caroline Sauvajol-Rialland, professeur à Sciences Po Paris, il y'a eu une plus de production d'informations au cours des 30 dernières années qu'en 5 000 ans d'histoire.
Alors comment peut-on bien s'informer ?
Bien s'informer n'est pas tache facile de nos jours, alors si on suit l'actualité via les réseaux sociaux, il fau être vigilant, et bien choisir les personnes et les organismes que nous suivants, il faut se limiter à trois ou quatre sources sans plus. Les médias sociaux ne peuvent remplacer les médias traditionnels, mais nous pouvons dire qu'ils les complètent. Aussi il faut lire les hebdomadaires et mensuels qui, en général contiennent des informations plus recherchées loin de l'emprise de l'actualité immédiate.
Arrêtons de croire n'importe quoi, arrêtons de nous faire manipuler, choisissons avec soin nos sources d'informations afin de se forger une opinion réfléchie à propos des faits relatés.
ISMA Mamri
(Soleil HEC/Rédaction Numérique de "Liberté")


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