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65e partie
La phobie
Publié dans Liberté le 22 - 01 - 2017

Résumé : Profitant d'une courte absence de sa mère, Manel interroge Amel sur sa relation avec Ramzi, et lui apprend que ce dernier était tellement bouleversé la veille, qu'elle avait fini par lui demander de contacter Sarah qui avait promis de les laisser en paix.
Manel hoche la tête.
- Ramzi m'a tout raconté, et c'est sur mon insistance qu'il t'avait appelée. Il était tellement angoissé à ton sujet, Amel.
La jeune femme lève les yeux au ciel.
-Je ne pouvais tout de même pas rester de marbre devant de telles révélations !
-Non, bien sûr que non.
Amel allait dire quelque chose, mais sa belle-mère réapparut et vint tout bonnement s'asseoir près d'elle. Elle prend Nazim et le met sur ses genoux, avant de lui essuyer la bouche.
- Tu as terminé ton gâteau, Nazim ?, demande Manel.
Sans dire un mot, l'enfant lui tend le dernier bout de sa tarte aux fraises.
- Non, merci, si tu n'a plus faim, dépose le reste sur la table.
Faïza le redépose par terre, puis se lève et lui prend la main.
- Tu viens avec mamie ? Nous allons ramener l'album photos pour le montrer à tata Amel.
- Hourra ! Elle va me voir sur les photos quand j'étais petit.
Amel sourit .
- Oui, je veux bien te voir quand tu étais petit. Tu devais être très mignon.
Se sentant le centre de l'univers, Nazim suit sa grand-mère qui se dirigeait vers sa chambre.
Manel sourit à son tour.
- Ma mère t'a réellement apprivoisée. Pour elle, c'est toi l'épouse de Ramzi et personne d'autre.
- Que Dieu vous la garde. Moi aussi, je l'aime beaucoup. Elle est tout comme ma propre mère.
- Et Ramzi ? Que ressens-tu donc pour lui ?
Amel hésite, puis répond :
-Ramzi ! Tu ne pourras jamais comprendre l'intensité de mes sentiments pour lui, Manel.
- Mais si, Amel. Je le comprends fort bien. Tu oublies que moi aussi j'ai été amoureuse de mon mari. Je le suis toujours d'ailleurs (elle rit). Je suis heureuse d'apprendre que tu l'es autant de mon frère.
Faïza revient avec Nazim et l'album photos. L'enfant saute sur les genoux d'Amel, tandis que sa belle-mère reprenait place près d'elle sur le divan. Elle ouvrit l'album et fit passer quelques photos.
- Tiens, regarde, c'est Ramzi. Il venait de boucler ses trois ans.
Amel se penche et sourit à la vue du petit garçonnet en short qui tenait un ballon dans ses bras.
- Ce qu'il était gros !
- À cet âge, il ressemblait beaucoup à son père.
Un homme de taille moyenne et assez fort se tenait près de lui en tenue de marin.
- Le père de Ramzi était marin ?
- Oui. Il était officier dans la marine marchande.
- À ce que je vois, vous aimez les uniformes dans la famille.
- Eh bien, c'est le cas de le dire, puisque Ramzi aussi a choisi l'uniforme de l'aviation.
- Regarde, regarde tata Amel, s'écria Nazim en tendant son index vers une autre photo. Regarde là, c'est maman. Elle avait encore une queue de cheval.
La jeune femme n'eut aucune peine à reconnaître la jolie blonde au sourire radieux qui tenait un classeur de cours dans ses bras.
- Oui, c'est Manel. Elle était encore au lycée, dit Faïza
- Elle est toujours aussi belle.
- Mais bien plus ronde après ses deux grossesses.
- Qui est ronde ?, demande Manel qui était en train de débarrasser la table.
- Eh bien, toi, répondit Amel en riant.
Manel fait mine de se fâcher.
- Merci pour tes éloges, ma chère belle-sœur !
(À suivre) Y. H.


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