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L'inavouable
Publié dans Liberté le 21 - 03 - 2005

RESUME : Les mariés vont à Béjaïa et y restent cinq jours. Ils rentrent la veille de la rentrée scolaire. Rachid refuse à ce qu'elle se lève pour lui préparer le café. Latéfa se rendort. À son réveil, il n'y a que sa belle-mère. Et elle est de mauvaise humeur…
Qu'est-ce qui ne va pas ? demande Latéfa, qui croit qu'il s'est passé quelque chose en son absence. Pourquoi es-tu fâchée ?
Ouarda abandonne le linge qu'elle frottait dans une bassine pour se tourner vers elle. Elle est si furieuse qu'elle l'agrippe par le col de son pull.
- Et ça pose des questions en plus ! Tu te permets de faire la grasse matinée, alors que toute la maison est debout ! lui crie-t-elle. Tu aurais pu avoir la décence de te lever pour préparer le café à ton mari !
- Il ne voulait pas, répond Latéfa. C'est lui…
- Il n'y a pas que lui dans cette maison, l'interrompt sa belle-mère, en la poussant. Si j'ai accepté qu'il se marie, c'est aussi pour avoir une aide à la maison. Je n'ai pas accepté une femme qui travaille uniquement pour que sa maison soit bien tenue, pour qu'il puisse être gâté. S'il a une femme au foyer qui ne peut même pas lui préparer un petit déjeuner, je ne vois pas pourquoi il s'est marié !
- Mais, c'est lui…
- Vous ne vivez pas seuls, lui rappelle Ouarda. Il y a tes beaux-frères et tes belles-sœurs. Il y a tant de choses à faire le matin. Les servir, leur préparer leurs affaires…
- Ce ne sont pas des gamins, ose rétorquer Latéfa, qui se prend une gifle.
Elle est sous le choc et court vers sa chambre en pleurant. En chemin, elle tombe sur son beau-père Mustapha. Il a tenté de lui prendre le bras pour l'arrêter et avoir des réponses à ses questions, mais elle a l'impression d'étouffer de peine et de colère. Elle ferme la porte à clef, même si sa belle-mère ne risque pas de l'y suivre.
- Latéfa ! Latéfa ! Ouvre-moi…
Mais la jeune mariée n'ouvre pas à son beau-père. Il a beau la prier, elle est sourde, tant elle bouille de colère. Cependant, elle trouve un peu de réconfort quand lui parviennent les bribes d'une conversation entre ses beaux-parents.
- Comment as-tu pu la frapper ? Tu n'en as pas le droit. Et puis, elle n'a rien fait de mal.
- Je suis en colère. Elle est ma belle-fille, et si je veux la frapper, personne ne m'en empêchera, réplique Ouarda.
- Tu n'as pas le droit de lever la main sur elle ! crie Mustapha. Elle n'est pas ta fille. Pour une jeune mariée, elle est en droit d'attendre plus de sa nouvelle condition.
Et toi, tu ne trouves pas mieux que de la frapper !
- Je l'éduque, rectifie Ouarda. Elle est encore jeune, je peux encore lui apprendre à bien se tenir avec nous. Elle doit avant tout nous respecter et…
- Mais, elle a toute la vie pour apprendre, la défend encore son beau-père. Mets-toi en tête que c'est ta belle-fille et non pas ta bonne à tout faire !
- Tant qu'elle vivra sous mon toit, elle sera ma belle-fille et ma bonne ! Je t'avertis, ne te mêles pas de ce qui ne te regarde pas ! Tu saisis ?
Connaissant le mauvais caractère de sa femme, Mustapha abandonne. Il retourne à sa bijouterie, située à quelques pas de la maison. Il aurait voulu parler à Latéfa et la réconforter, mais sa femme avait deviné son intention et l'avait suivi jusqu'à la porte. Pour s'assurer qu'il allait bien partir…
(À suivre)
A. K.
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