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L'inavouable
Publié dans Liberté le 22 - 03 - 2005

RESUME : Ouarda est très dure avec sa belle-fille. Latéfa est surprise en recevant la gifle. Elle s'enferme dans sa chambre. Son beau-père n'hésite pas à prendre sa défense. Ouarda le prend très mal et lui ordonne de ne plus s'en mêler…
Latéfa a passé la journée dans sa chambre. Elle est encore très peinée par l'attitude brutale de sa belle-mère. Rien ne justifiait son acte. Quoi qu'elle ait pu faire, elle ne méritait pas d'être frappée.
Pour la première journée qu'elle devait vivre en famille, elle aurait souhaité mieux. Elle ne s'était pas attendue à ce que sa belle-mère soit aussi furieuse. Et pour si peu. Le prétexte pour lever la main sur elle ne tient pas la route. Y aurait-il autre chose qu'elle ignore ?
En fin de journée, quand elle entend son beau-père rentrer et demander après elle, elle a envie de sortir de sa chambre. Mais elle décide d'attendre le retour de son mari. Si elle passe sous silence l'acte impardonnable de sa belle-mère, celle-ci allait prendre l'habitude de lever la main sur elle.
- Ouvre-moi. Je veux te parler. Sois raisonnable et ouvre-moi.
Elle trouve du réconfort de savoir qu'il prend sa défense et qu'il comprend sa peine. Mais elle ne lui ouvre pas. D'ailleurs, elle ne tarde pas à les entendre s'accrocher. Sa belle-mère l'a surpris en train de lui parler.
- Pourquoi tentes-tu de te rapprocher d'elle ? Ne me dis pas que tu lui donnes raison ? Elle boude depuis ce matin et tu ne trouves pas mieux que de la prier de sortir ! De lui donner de l'importance.
- C'est toi qui en as fait tout un problème. Je ne voudrais pas que Rachid apprenne comment tu t'es comportée avec elle.
- Je ne faisais pas tant d'histoires quand ta mère me frappait, rétorque Ouarda. Et tu ne lui faisais aucune remarque.
Mustapha lève les mains en l'air, sidéré.
- C'était une autre époque. Et puis, lui rappelle-t-il, tu n'étais pas facile à vivre. Aujourd'hui encore…
Ouarda se met à pousser des cris de colère, alors que Rachid entre, une boîte de gâteaux à la main. Il se précipite et s'interpose entre ses parents.
- Mais qu'est-ce qui se passe ?
- Demande-le plutôt à ta mère ! Elle n'en fait qu'à sa tête, répond Mustapha. De bon matin, elle s'en est pris à ta femme.
- Pourquoi ? Mais qu'est-ce qui s'est passé pour que tu te disputes avec Latéfa ? l'interroge Rachid.
- Elle ne s'est pas contentée de lui crier après, intervient son père. Demande à ta mère ce qu'elle a fait !
Rachid s'est tourné vers elle, mais elle ne répond pas. Elle s'explique…
- Jadis, les belles-filles se levaient avant les belles-mères. Mais ta femme n'a pas trouvé mieux que de faire la grasse matinée. Elle aurait pu se lever et m'aider.
- Tu l'as disputée pour ça ?
- Toi aussi, tu prends sa défense ! rétorque-t-elle. C'est quoi une gifle ?
- Maman ! Est-ce que j'ai bien entendu ? Tu l'as frappée ? Mais c'est ma femme, pas une enfant ! s'écrie-t-il. Pourquoi tiens-tu à créer des problèmes ?
- C'est vous qui les créez, réplique-t-elle. Au lieu de dire que c'est normal, vous prenez des airs scandalisés, comme si j'étais un monstre !
Rachid ne dément pas. Il n'approuve pas l'attitude de sa mère. Il laisse ses parents au salon et quand il frappe à la porte de sa chambre, il ne s'attend pas à un mot gentil de bienvenue. Les choses ne se passaient pas comme il le lui avait promis.
(À suivre)
A. K.
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