Les transporteurs de voyageurs des communes de Tamokra, Bouhamza, Amalou et Seddouk, desservant la ville d'Akbou, ont repris, hier, le chemin de la grève pour dénoncer, une fois de plus, le "laxisme" des autorités concernées quant à la prise en charge des travaux de réaménagement et de bitumage de la chaussée, notamment au niveau du carrefour de Biziou, dans la municipalité d'Amalou. Quinze jours après leur première action similaire, les protestataires reviennent à la charge pour pointer du doigt les responsables locaux qui ne tiendront pas leurs promesses de satisfaire leur revendication toute somme légitime. Selon le coordinateur du syndicat des transporteurs de la daïra d'Akbou, Kamel Ichaâlalène, les autorités locales se sont engagées, lors de leur première journée de protestation, observée le 31 janvier dernier, à entamer les travaux de réparation et de modernisation de la bretelle reliant le carrefour de Taharacht à l'intersection de Biziou dans un délai ne dépassant pas huit jours. "Et, finalement, une telle promesse n'était que de la poudre aux yeux. L'état de la route est fortement dégradé. Nous travaillons dans des conditions déplorables", s'indigne notre interlocuteur, affirmant que "le collectif des transporteurs de la daïra d'Akbou ne compte pas s'arrêter là. Il faut s'attendre à d'autres actions de protestation, puisque les autorités concernées continuent à tourner le dos à nos revendications". Par ailleurs, les transporteurs de voyageurs de la vallée de la Soummam desservant le chef-lieu de wilaya sont, eux aussi, revenus à la charge, en observant, hier, un débrayage d'une journée, en signe de protestation contre la décision prise par le maire de Sidi-Aïch d'interdire l'arrêt pour les bus interurbains au niveau du pont enjambant l'Oued Soummam. KAMAL OUHNIA