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L'inavouable
Publié dans Liberté le 23 - 03 - 2005

RESUME : Latéfa n'a pas quitté sa chambre de toute la journée. Encore une fois, elle entend ses beaux-parents se quereller, puis son mari rentrer du travail. Ouarda s'explique et trouve normal son comportement. Personne n'apprécie…
Latéfa a fini par lui ouvrir et Rachid a eu bien de la peine à la réconforter. La jeune femme est trop déçue et ne parvient pas à dépasser la douleur. Même si sa joue ne portait plus la marque de la gifle, elle souffre encore.
- Je n'ai rien fait de mal, dit-elle à Rachid. Et puis, je n'ai pas fait de grasse matinée. Elle était énervée bien avant que je ne sorte de ma chambre.
- Elle s'emporte vite, mais elle a bon cœur, la défend Rachid. C'est vrai, elle n'aurait pas dû…
- D'après ce que j'ai entendu, elle ne regrette pas. Elle n'a pas cessé de crier après ton père.
- Il a vu qu'elle avait exagéré et il a pris ta défense, dit Rachid. Tu peux être sûre qu'elle ne recommencera pas de si tôt. Malgré son mauvais caractère, elle t'aime bien.
- Si bien qu'au lieu de discuter avec moi et de me dire ce qui ne va pas, elle n'hésite pas à me frapper, réplique Latéfa. Bien sûr, comme c'est ta mère, tu fais tout pour minimiser les choses, mais sache que si elle recommence, je partirai ! Ma vie avec la belle-famille commence très mal. Je suis en droit d'attendre plus d'estime et de respect.
- ça n'arrivera plus, promet Rachid. Papa est en train de la raisonner. Elle ne recommencera plus. Mais tu devras faire un effort. Tu comprends ce que j'attends de toi ?
- Tu veux que je passe l'éponge ?
- Si tu m'aimes vraiment, cela ne devrait pas t'être difficile, insiste son mari. Enfin, il faut que tu dépasses ce problème pour que notre vie soit paisible. Je ne supporterais pas de vivre en pleine tension. Qu'il y ait des querelles pour des futilités…
- Je ne veux pas de problèmes, soupire Latéfa. C'est ta mère la responsable. Je veux bien faire un effort pour toi.
Mais je te préviens, je ne me sens pas la force de supporter des querelles chaque jour.
Rachid est soulagé, conscient que le problème ne peut être résolu que si sa femme accepte de passer l'éponge. Pour lui prouver sa bonne volonté, Latéfa le suit au salon où ses beaux-parents se sont installés. Ouarda se tourne en voyant sa belle-fille. Rachid manque de s'emporter.
- Qu'est-ce que tu lui reproches ? Pourquoi tu fais cette tête ? Tu n'es pas contente qu'elle ait accepté de te pardonner ?
- Me pardonner ? s'écrie Ouarda. Mais je suis ta mère, elle me doit respect et obéissance.
- Et toi aussi, tu dois faire un effort. Si tu ne prends pas soin d'elle, elle ne pourra jamais être à ton aide, poursuit Rachid.
Oui, si tu veux que tout aille bien dans notre maison, il faudra que vous vous entendiez bien. Il n'y a aucune raison à ce qu'il y ait des querelles. Soyez raisonnables. Je ne demande pas grand-chose, juste la paix.
- À t'entendre, je veux la guerre, rétorque Ouarda. Si ta femme consent à m'écouter et à m'obéir, je veux bien mettre cette querelle aux oubliettes. Tout comme elle, Latéfa n'a pas le choix. Elle accepte. Car, il y a tant d'amour dans les yeux de son mari, qu'il méritait qu'elle fasse cet effort. Ce serait la preuve de son amour et de sa volonté à tout arranger…
(À suivre)
A. K.
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