Pas mal de situations attendent d'être réglées par l'Agence nationale des autoroutes, mettant en difficulté l'entreprise qui commence à vouloir ne plus poursuivre les travaux et fermer le chantier. L'asphyxie financière à laquelle est confrontée l'entreprise italienne Condotte, réalisant le tronçon autoroutier du projet de 4e rocade reliant Hannacha à Berrouaghia sur une longueur de 33 km risque de mener à la décision de compression des effectifs. Détentrice d'un marché signé avec l'Agence nationale des autoroutes (ANA), la société italienne n'est plus en mesure de payer les salaires de ses travailleurs faute de règlement de ses situations impayées dont le montant avoisinerait les 13 milliards de DA, selon un rapport émis par le représentant des travailleurs affilié au syndicat UGTA. Pour le partenaire social et membre du comité de participation, il est urgent que les autorités interviennent pour débloquer la situation afin d'éviter tout risque pouvant découler du non-paiement par les instances financières, notamment la réduction des effectifs. La mise en exécution d'une telle mesure plane sur le chantier qui, d'ailleurs, n'avance que difficilement faute de moyens financiers permettant à l'entreprise d'honorer ses factures d'achat auprès de ses fournisseurs. "Le chantier qui emploie quelque 500 travailleurs va être réduit à 40% de ses effectifs si l'ANA persiste dans son mutisme et n'honore pas ses dettes vis-à-vis de l'entreprise réalisatrice. C'est l'instruction qui a été donnée au chef de projet par les responsables italiens de la direction de l'entreprise." Pas mal de situations attendent d'être réglées par l'Agence nationale des autoroutes, mettant en difficulté l'entreprise qui commence à vouloir ne plus poursuivre les travaux et fermer le chantier, est-il indiqué. "Pour les travailleurs et le syndicat, cette situation a causé des problèmes de trésorerie à l'entreprise et a déteint sur le rythme des travaux, d'une part, et sur le paiement des salaires et la couverture des frais liés aux œuvres sociales, d'autre part." Selon Kamel Bensalah, secrétaire de la section syndicale, le sort des travailleurs est menacé si aucune solution n'est rapidement trouvée par les responsables de l'ANA pour honorer ses dettes cumulées vis-à-vis de l'entreprise Condotte depuis le mois d'août 2016. M. EL BEY