Au troisième jour de la campagne, aucun meeting n'a été organisé à Médéa, la capitale du Titteri. Excepté le passage du candidat et tête de liste du parti Hizb Echabab qui a préféré se livrer à un travail de proximité, hier, à la place du 1er-Novembre, au centre-ville. Hormis les banderoles invitant la population à aller voter, l'ouverture de permanences des listes en lice et les panneaux d'affichage installés dans les grandes voies et les quartiers, l'ambiance ne semble pas indiquer une grande compétition électorale. Ce qui n'est pas passé inaperçu, c'est le nombre d'actes de vandalisme qui ont touché les premières affiches collées la veille et rapidement déchirées ou arrachées quelques heures seulement après leur placement. L'on constate çà et là des cas d'affichage anarchique, notamment l'utilisation d'espaces non autorisés tels que les habitations privées et les commerces particuliers. Certaines listes n'ont pas trouvé mieux que d'occuper leurs panneaux et ceux des autres listes, acte qui a été signalé à la coordination de wilaya de la Haute instance indépendante de surveillance des élections qui a émis des rappels à l'ordre aux contrevenants. Des graffitis sur des murs d'écoles ont été observés à Chellalet El-Adhaoura, 100 km au sud du chef-lieu de wilaya. Interrogé sur le déroulement de la campagne, le coordinateur de wilaya, Me Mai Youcef, affirmera que durant les 3 premiers jours de la campagne, aucun incident n'a été enregistré et que l'organisation et la distribution des espaces réservés aux meetings ont été adoptées par les 26 partis et les deux listes indépendantes en lice. D'ailleurs, dira-t-il, "toutes les mesures de contrôle et de surveillance de la campagne et du scrutin seront assurées par le biais de magistrats qui seront soutenus par des auxiliaires de justice", afin "de garantir la régularité des élections à travers les 64 communes que compte la wilaya". À signaler, néanmoins, que le seul problème est celui relatif au refus de certains organismes employeurs, notamment les entreprises économiques, les banques..., de délivrer des détachements aux candidats.