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"La diversité culturelle et le pouvoir des langues"
Amin Zaoui a animé une conférence à l'Université de Bouira
Publié dans Liberté le 25 - 04 - 2017

Lors de cette rencontre, l'écrivain et chroniqueur est revenu sur son dernier livre Eternel Mammeri, et le développement vital de la langue amazighe.
L'amphithéâtre du département de la langue et de la culture amazighes de l'université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira a abrité hier une conférence-débat animée par le romancier et universitaire Amin Zaoui. Le thème de cette rencontre portait sur "La diversité culturelle et le pouvoir des langues". Après avoir écouté les interventions d'universitaires présents, qui se sont relayés pour s'exprimer en tamazight, en arabe algérien et en langue française, Amin Zaoui prendra la parole pour annoncer sans préambule qu'"ici, dans cette tribune, nous sommes réellement dans la diversité linguistique, et il n'y a aucun complexe à s'exprimer ainsi". Lors de son intervention, l'auteur a rappelé que durant les années 90-92, "j'étais le premier fondateur de l'association Numidia pour le développement de la langue amazighe. Cette association a prospéré depuis". Et d'ajouter : "Aujourd'hui, nous nous retrouvons dans un département de la langue et de la culture amazighes à Bouira, ce qui n'était pas possible il y a quelques années, pour honorer la mémoire de notre valeureux savant Mouloud Mammeri à l'occasion du centenaire de sa naissance, et bien entendu, le trente-septième et seizième anniversaire, respectivement du printemps berbère et printemps noir."
Sur le grand amesnaw qu'est Mouloud Mammeri, le conférencier dira : "J'ai eu l'honneur de le rencontrer dans sa dernière sortie à l'université d'Oujda, au Maroc, lors d'un colloque sur l'oralité et la culture amazighe, où il devait donner une communication sur le thème de ‘'L'oralité et le vécu''. La salle était archicomble, et d'éminents universitaires avaient fait le déplacement pour écouter ce grand romancier, chercheur, anthropologue et grand sage", a-t-il raconté. Et de renchérir : "Sage, car Mouloud Mammeri était un intellectuel rassembleur, et son rêve était de créer l'union des écrivains maghrébins, et il était convaincu que le combat pour la langue amazighe était gagné. L'histoire lui a donné raison, car 30 ans plus tard, cette langue est officielle. Maintenant, c'est aux intellectuels de lui apporter son développement requis." Tout en informant : "Car les politiques ont fait leur travail." S'agissant du développement vital qui attend cette langue pour la rendre une langue des sciences et de technologie, l'orateur donnera l'exemple de l'hébreu qui était une langue morte, voire de religion, qui est devenue plus tard une langue de recherche technologique et scientifique. "Pour vous dire que rien n'est impossible, et je rêve de voir dans 5 ans ou plus s'enseigner la technologie et la médecine en tamazight. Sans aucun doute, dans l'art et la culture, cette langue a fait une avancée très remarquable dans la production. C'est extraordinaire de nos jours de pouvoir lire des livres de l'auteur américain Ernest Hemingway traduits en tamazight, ou la tragédie Roméo et Juliette de William Shakespeare." À propos de son livre dédié à Mouloud Mammeri, intitulé Eternel Mammeri, il a indiqué : "Il n'est pas uniquement un hommage, c'est un livre de citoyenneté, il y a des analyses de 30 écrivains ayant participé à cette œuvre d'approche académique. Vous trouverez des témoignages qui parlent de Mouloud Mammeri et de son écriture romanesque. Mon livre est très loin de l'hommage occasionnel, c'est une réflexion."
Farid Haddouche


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