Durant cette période, qui coïncide avec la tenue des examens, les vacances scolaires et le mois sacré du Ramadhan, il sera difficile d'organiser une telle action. Dans le prolongement des deux marches organisées successivement à Tizi Ouzou et à Béjaïa le 1er mai dernier, caractérisées par un degré d'organisation inédit et qui ont démontré la cohésion des syndicats autonomes, l'intersyndicale a tenu hier une rencontre destinée à "préparer la stratégie d'escalade à venir et à étudier les propositions d'actions possibles pour le maintien de la mobilisation et la poursuite de la lutte syndicale jusqu'à la satisfaction de ses revendications". Mais, cette fois-ci, "il n'est point question d'organiser une marche comme cela avait été évoqué par une source syndicale à un confrère", a assuré le secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement et de la formation (Satef), Boualem Amoura, en sa qualité de membre de l'intersyndicale, en expliquant que "la conjoncture ne le permet pas." Durant cette période qui coïncide avec la tenue des examens, les vacances scolaires et le mois sacré du Ramadhan, "ce sera difficile d'organiser une telle action", a-t-il précisé. Lors de cette rencontre à Alger, l'ordre du jour a porté sur l'utilité d'organiser une journée d'études sur le pouvoir d'achat le 17 juin prochain, la confection d'un avant-projet de statut portant création d'une confédération syndicale autonome, et la dénonciation des atteintes au libre exercice syndicale dont sont victimes certains de nos camarades, à l'image du syndicat de la Sonelgaz (Snategs) et des postes et télécommunications (syndicat des postiers), et de la formation professionnelle, a indiqué le secrétaire général du Satef. Les représentants des syndicats autonomes, ajoute la même source, ont abordé, également, la question des syndicats non agréés, dont le Syndicat autonome des fonctionnaires, Safap. Le 16 janvier dernier, l'intersyndicale avait interpellé le ministre du Travail au sujet de la demande d'agrément des syndicats, mais quatre mois après rien n'a été fait. Il a été donc décidé comme première action, de saisir par écrit le ministre du Travail par rapport à ces syndicats auxquels il refuse d'accorder l'agrément et attendre sa réponse. Sinon, un sit-in de protestation sera organisé devant le ministère. Cela dépendra de sa réponse, a indiqué le SG du Satef. Ce dernier précise, toutefois, que la décision de saisir le ministre, à l'exception de tout autre responsable, s'explique par sa promesse de dialogue avec les syndicats qui avait été faite lors de leur dernière rencontre, en faisant état "d'une nouvelle ère qui s'ouvre" dans le secteur. Amar R.